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Deux Pieds sur Terre / Stick To Ground

by kohndo

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    Sold Out

1.
2.
L'antidote 03:57
Alors à ce qu’il paraît, on voudrait m’enterrer sans rien dire ? A peine merci écrit au stylo noir sur une carte ! Ce n’est pas le talent qui fait vendre tout le monde sait ça ! Tout le monde sait ça, hein ? Tout le monde pressent Qu’il y a peu de place pour du rap et du bon Pour des vibes et du son classe Des nases et des cons ! J’mets les bouchées doubles fièrement, Claque vraiment Depuis que je manipule le mic, je suis trop haïs... Tu sens mon algorithme ? Mon art du beat, menace le rythme Menace tes rites Tu réalises que j’arme vite. Tu piges ? Mate ! Burin en main j’brise les wacks ! Et dans le tas, sache que Kohndo squatte les bacs de nouveau Original dans un style interminable J’enterre tes fables J’suis pour le mouve un grain de sable Tu parles ! J’viens foutre le boxon au sein des maisons Tu perds la raison J’suis l’antidote par résurrection forte Colporte mille ragots sur moi...File ! J’reviens renforcé dans le style Refrain : Jette ton bras dans les airs Et enfin apprécie mon savoir faire ! Que les frères dans la place Que les sœurs dans la place Jettent leur bras en l’air et crient oh yeah ! (x2) Damn ! Dis a tes foutus dj que j’en rien à foutre de tous leur bling bling Fuck tous leurs AV8 ! J’suis vrai ! Dis leur à tous que j’suis de retour pour un match S’ils daignent défier, ils sauront c’qu’est la peur venu d’un clash Voici, le black messie Le crack briseur de " MC tache " Le Pacman Le microphophage au funk parisien J’vais t’punir et virer tous ces virus Virer tous ces minus quand ma voix répend le cirrus ! Y’a plus de typhus Trop teigneux...Comme Jee à Toulouse Baby I refuse to lose V’la l’original, le seul, le vrai L’unique prince du Bic Le mec rare. L’éthique au cœur gravée Yo ! J’ai la rime urbaine Incrusté dans le pavé J’laisse baver les travs quand leur bouche odore le navet Médicale frappe chirurgicale Pâle visage animale sale J’ai l’âme immortelle, sans dec ! T’as déjà perdu quand ma voix ne retentie plus Reste à l’affût mec ! Travaille ou bien tue ! Fini Encore un moment d’émotion s’te plait J’reviens après ça. Pour toi j’ai encore un couplet Refrain 3 heures du mat c’est la ligne d’urgence de mon téléphone Faut sauver notre business ! Putain attends j’m’actionne ! J’enfile mes Nikes, prends mon sac, Mon cuire et mon mic Envoi le beat et j’serais au top Trop high Comme Dany Dan Billancoureur style Comme un buveur " fly " J’rentre en titubant Et shoot les punks qui bavent à Sky Papa style ! Comme Zoxea j’ai la technique Magnifie le beat ma voix défie les lois du fric C’est KOH ! nettoyeur pour les clashs Si les décibels crachent, c’est qu’j’accompli ma tâche ! J’suis en place pour mon unité J’suis prêt à lutter Derrière un mic même sans Arsenal j’te fourni les balles
3.
J’habite un monde où tant d’hypocrisie règne Où une lettre transforme un pote en une pute hors de contrôle Où la télé joue son rôle et donc on flippe des flics Où les autres se défient et puis les mecs se méfient Comme on porte nos peurs au cœur, le collier de nos colères La peur qu’inspirent nos pairs emporte nos pleurs La calomnie mine nos mouvements les larmes arment Contre l’amertume le mal calme nos tourments Y’a qu’un pas entre pair et changer la lettre nous fait haïr Tant de moyen de perdre qu’au point de se pendre, on peut faillir Combien suivent ma pensée ? D’un môme à l’homme y’a juste un " h " à changer La rue nous fourni tant d’épreuve qu’on ose à peine Chanter compter nos coups de gueule Nos coups de veines sont des coups de gèle Si ça te gêne ajoute une lettre Etre devient étirer Tu vois mon concept ? Si peu de lettres viennent à nous faire chan-G. Refrain C’est sûr que je mélange des lettres comme des couleurs en tournant Tant de syllabes que le sens échappe aux yeux sans rouge vif C’est sûr que tu t’imagines qu’il n’y a pas de sens... Et pourtant, c’est mon territoire que peint ma plume en dix fois plus grand Ecoute, entends, perçois ça ! Juste... attends, comprends, et dis-moi si j’ai tord ou quoi ... Ecoute, entends, perçois moi ! Juste... attends, comprends et dis-moi si j’ai tord. Là où j’habite entre l’ordure et l’ordre une lettre nuance Entre la violence et nous, le désordre nous pousse à la guerre Entre les keufs et nos kifs bien des codes sont durs à capter Je me fous de la BAC avec un Bic au cas où je reste planté Vis ma vie bien loin des pubs et des clubs Loin des pubs et des puces Dans les bus dans de la ville Entre les stops et les potes Là où j’habite y’a tout un dil-M Les gars sont loin d’être fid-L Dans ce milieu qui t’M ? Et si j’alterne en modifiant les mots que j’expose De la vie on passe au vice tu vois bien que tout explose Les filles sont folles et les frères sont rares Si t’es morte de rire à peine une glaire de la gloire te sépare Certaine veulent aimer d’autres rament à crever Dans mes vers côtoie le remoud que mes mots peuvent porter Une syllabe introduit une nuance parmi les mots Modifiant la structure qui nous pousse à la faute. Refrain De nos blocks à nos dreads Du stress à nos tresses Des locks jusqu’aux strasses Tous on rêve d’avoir Des millions sur notre compte en banque, des tickets à gratter La télé nous promet la vie qu’on s’échine à rater Etrange analogie on s’imagine qu’on jouie L’argent c’est pas la partie juste une carte qu’on joue Un rêve qu’on génère. Il arrive même qu’on prenne des barres Mis sur les " s " des dollars qu’on aime à prendre On passe d’un mot à l’autre d’un bizness à un autre D’un bar à un restau juste une carte que l’on saute Affranchi un mot qu’on n’a pas peur de franchir Comme passer d’un mur à l’autre sans avoir à réfléchir Refrain
4.
Mon sex-appeal les rend spasmophiles Quand elles craquent c’est pour évacuer les ondes nocives Elles veulent du rêve parce qu’elles crèvent de vivre et souhaitent sourire Un homme qui les aime, posé, qui même délire Quand elle danse sur les dancefloors, posé sans même faire, un peu de zèle, Bénitson corps tout par sa gestuelle Elle souhaite s’évader loin des toxiques Sauter sur la piste de danse pour oublier tout ce qui la soûle et chante Plus que tout, elle rêve d’un mec, Aimer sans avoir à souffrir pour perdre la tête Elle en a marre de son taf, du reste, faut qu’elle s’éclate Elle veut qu’on l’aime, qu’on l’écoute, la flatte ou qu’on l’épate Refrain Dis moi t’aurais pas oublié de rêver Si t’as pas l’temps regarde là quand elle danse C’est vrai ! Dis moi t’aurais pas oublié de rêver ? Y’a qu’elle qui compte sur la piste Elle a la classe quand elle kif (X2) Les femmes d’aujourd’hui veulent des mecs qu’on la Tech Elle rêvent de torses bombés, des pec’, du plomb dans la tête Cessent d’être love depuis qu’elles payent et tiennent à l’oseille Attendent un prince qui les emmène et pourtant s’plaignent ? Elles aiment être belles parce que sexy Légères sans être flexibles, Douces quand elles s’exhibent et félines quand elles respirent Avec un pas suave elle extasie tout mon espace Sous les projos, super classe Elle a le profil certifié Le corps qui laisse pétrifié Le goût pour les excès L’amour pour le vérifier. Elle danse sur la piste et fait kiffer les types Elle a la classe sur le rythme Quitte le sol et brille Cales toi, cames toi Touche pas, mais régales toi Reste calme ou rêve d’elle, sinon décale-toi Cales toi, cames toi Touche pas, mais régales toi Reste calme ou rêve d’elle, sinon décale-toi Refrain : Yeah, she the type trying to live in the life, Feeling the vibe, disco’s, endless nights The emphasize to get mo, she’s something, she’s nice Been doing her own thing, she don’t need your advice She be lookin at dudes like "you talking to me ?" Catch her all up in a zone dawg feeling the beat Chillin in seats located in da V-ida-P Probly see her wit her girl holding exotic drinks She want a nigga like me, crisp kicks is Nike, Wth a pimp could fit Slick Rick and Ice T She loves how the pants sag and wish we would truly bond, So she could palm a Gucci and Luis Vuitton handbag Look, I know her game She threw a chance in tha fire, beside you’d never be flyer than Superman Lois Lane You dealing with a boss outta Detroit not yo everyay guy I’m sunshine in a gray sky. Ok, ma ?
5.
J’attends le faiseur de pluie on m’a dit qu’il viendrait me voir Il doit nettoyer nos vies et puis la saleté des trottoirs J’attends qu’il daigne se lever. Ce gros feignant prend son temps Et moi dans mon quartier, tout seul, j’attends perdu sur un banc La télé m’annonçait du chaud. Chaque été brûle dans nos blocs Entre la pierre et la chaux les frangins rougissent et débloquent J’attends le faiseur de pluie. Hier j’ai manqué mon but Posté à l’angle de la rue je crains qu’il ne soit pas venu Ici les gens n’y croient pas les anges ont la poussière mais pas d’ailes Personne ne croit qu’un espoir mène au septième ciel J’suis qu’un con de plus, mon frère me dit que j’attends le déluge J’empile les ans comme des lustres dit qu’le bon dieu m’gruge Trop hautes mes aspirations, trop basse mon agitation Je vis dans mes contradictions et manque d’imagination Le faiseur de pluie ?... Savoir si demain viendra ? Les rêves qui hantaient mes nuits me disent : " ne l’attends pas ! " Je ne suis qu’un faiseur de rêve, demain n’a plus d’importance Mes mots ont perdu leur sève, je ressens ma vie sous substances J’attends le faiseur pluie qu’il ressuscite enfin mes racines Perdu dans la nuit j’attends qu’il me fasse l’effet de la morphine. Refrain C’est moi que t’attends fils ? Hein hein ! En dilettante assis tu persistes... hein hein ! les ruelles sombres ici ont l’air triste... hein hein ! t’attends les signes regarde encore j’suis... hein hein ! Paraît que c’est moi que t’attends fils ?... Hein hein ! En dilettante assis tu persiste... hein hein ! Les ruelles sombres ici ont l’air triste.. hein hein ! t’attends les signes regarde encore j’suis... hein hein ! Qu’ai je vraiment à offrir ? Le faiseur de pluie prends nos cœurs Il vient balayer nos vies s’accapare nos craintes et nos peurs Les transforme en nuage. Regarde le ciel indique ses présages J’suis sur un rivage perdu dans l’horizon des cages C’est la pierre qui parle Hier encore j’ai vu des hommes je t’assure En uniforme... Bien sûr Brûler des sommes astronomiques hein ? Au comptoir anémique. L’alcool imprégné dans mes veines j’voudrais être amnésique Y’a rien à faire ici on perd son temps au profit du vent Personne ne tremble et dans l’obstination on flambe Y’a pas de fumée sans shit. Peu de larmes sans qu’un splif crame Y’a peu de femme qu’on aime et trop d’elles ont vu le drame J’attends depuis qu’on m’annonce sa venue son heure La sécheresse de mon cœur m’oblige à prendre des vapeurs Trop disent que je suis perdu. Peu sont convaincu Qu’il passera par mon squatte j’suis qu’un tox mis sous perfu ! J’attends le faiseur de pluie j’attends qu’il vienne Qu’il m’illumine dans c’dilemme ! Ref T’attends le faiseur et ce depuis de nombreuses années Ton espoir est tellement fané. Dis, saurais-tu le reconnaître ? Saurais-tu voir son visage dans cette nuée d’âmes en peine Dans ces regards qui te refoulent tous comme dénuée d’amour Panne, Panne dans vos cœurs comme une panne épidémique et Traversent les pores de vos peaux, vous séparent, vous dynamitent. Y’a comme un flou qui a fini par vous rendre fou Comme une douleur alcoolisée qui a fini par vous rendre soûl Regarde autour, jette un œil derrière les tours Vois le monde sous un nouveau jour, Car je suis ton faiseur de pluie. Quels sont tes souhaits les plus chers ?... hein hein ! Réfléchis bien ! Tu dis que le bon dieu te gruge et c’est le gâchis que tu maintiens ? Regarde où elle pouvait t’aimer le bordel que t’as semé Repenses-y quand les nuits s’étirent lentement sans que vienne le sommeil Tu possèdes ce qu’il manque à d’autre et tu voudrais bien ce qu’ils ont La violence de la nuit te berce dans l’univers d’un schizo Tu cherches une oasis dans le désert C’est dans ton cœur qu’elle existe Réserve un peu de sève pour que tes rêves résistent, fils Faiseur de pluie on peu tous l’être pour quelqu’un Après le sursaut t’appartient T’inquiète le destin fera le reste !
6.
Enfiles tes Tims boots, mon rap respire la jungle urbaine J’ai le phrasé bien adapté pour les Timberlands Mon rap tue les ego, ma voix tue les nigga’ Chaque impact envoi, transmet, le niveau Si t’es apte, prends mon mic et donc plaque le Si t’es cap prends ta claque ou bien braque le Chaque particule de mes textes troue tes testicules Le test est ridicule, ma voix t’apporte la canicule Tu veux un beat ? Attends, balance un hit ! Ou faut qu’j’ kick ? J’te montre comme on fait donc kif Haute magnitude mes pulsions heurtent les bootlegs Le vinyle agresse, Ma voix fait peur aux pitbulls Tous gesticulent une vulgaire question d’habitude Les têtes bien souvent capitulent Le danger c’est ce que j’inocule Les nases pullulent, la pilule est amère Je ne suis qu’un b-boy microphoné, sans holster Refrain : Dédicace aux vrais gangsters J’suis qu’un B-Boy microphoné sans holster (x4) Je t’interpelle Il est tant de changer de scénario Récris le script Dans ma rue y’a pas d’impresario Tu joues la star mais t’es coincé jusqu’au plexus Mon style est le symbole perçant tes rêves de Lexus Qui reste face au monument, qui teste ? Mon blaze décape ta tronche et défonce en finesse Mon taf décrasse tes bronches et défie ta jeunesse Mille et une façons de crever l’instrumental En voici une pour t’éclater de façon monumentale Voici mon pugilat, ma voix s’éveille acapela Parfumant l’air, traversant l’atmosphère des favelas En direct, j’appel à brûler, Marquer, l’assassinat Encore un fou sur mon katana Encore et un trou marque un Batiman Refrain : Soundboy ! v’la le retour du mc Tout le monde prie, quand mon microphone vibre L’arme parle au talent quand mes cordes vocales crépitent Juste ressent la basse, en pleine extase et prends le beat Explose le bordel ! Tant de pseudo criminel Confondant le mic avec le manche d’un Opinel Conbien manquent du minimum d’esprit, donc endorment ? Jouent les travestis quand sans les potes y’a plus personne ? Trop m’blasent, trainent en liberté Vois cette corde au bout mic pour ta puberté Faut qu’tu ressuscite la place après que mon verbe l’ait tué Tant que je décapite le beat tu sais c’que vaut le respect One-two tu sais ce que vaut le respect !
7.
C’est pas la rue qui gouverne, mais le roi et ses vassaux. Pendant que certains mettent le couvert, les autres se goinfrent allègrement, Posent les pieds sur la table, s’étonnent que le peuple grogne pour réclamer sa part Qu’importe, tant que les sondages montent Et que le R.M.I baisse, question d’économie Alors que les salaires des ministres augmentent. Ils veulent faire culpabiliser les immigrants de leurs ex-colonies Les voix de l’O.M.C comptent plus que celles de l’O.N.U. Quand les chômeurs en fin de droit demeurent dans l’attente Les mecs se vendent dans des meetings pour un quinquennat, Une sérénade organisée par ces diplômés de l’E.N.A Se battent même pour le pouvoir quitte à faire de la France une épave Et classer sans suite les dossiers pouvant les rendre inéligibles Notre cher Président ne se présente pas devant le juge, S’accroche à ses privilèges Et le dilemme, C’est que le 1er homme de l’Etat et loin d’être l’exemple idéal ... Refrain : Faut qu’on leur dise ENZ Faut qu’on leur dise KOHNDO (x3) " Faut des ministres dans les cages pour écoper la merde " Le K.O.H se moque du monde de RAFFARIN ! Quand je m’évertue à vivre, mes choix se font un par un Chaque minute m’imprime, M’oblige et me rend agressif Les forces de l’ordre répriment tant que les jeunes deviennent dépressifs Si monte la canicule, mes peurs s’articulent, Se désarticulent nos corps ne sont plus que des matricules Cotise encore la Sécu mais meurt en paix sans écus D’autre veulent y croire mais je reste embarqué par mon vécu Seul le cash compte et rien sans lui se monte, Rien ne se passe donc au point d’être poussé sur la faute, Passer sur la faute, pressé sur la faute Voir ses portes sauter par les huissiers, Rien à foutre ! Je suis à l’affût d’un monde en quête d’air pur Cherchant des repères que rien ne me procure Chaque minute m’oblige à trouver d’autres sphères Pour faire face aux coups bas, faut jamais trop se plaindre A terme trouve une issue J’en crève au point de geindre, Peine au point de rendre, A peine de quoi m’pendre, Coûte que coûte j’reste embarqué sur la liste Si bien que mes déboires persistent. Refrain Qu’on juge SARKOZY, CHEVENEMENT Mate les événements ! Chacun sait ce que font tous les grands dans les clans Les caisses noircies du pouvoir Le FN est son miroir, Funambule, chacun sur la corde attend son ivoire Tous au même compte, à côté des mêmes pompes à côté des mêmes comtes, Fréquenter les mêmes pontes Joue de la même trompe face aux journaleux se montrent, Dans les dîners, Mêmes joutes sur les ondes donc : Arrêtons d’être dupe La peur qu’ils nous inculquent, pour atteindre les mêmes buts, N’est qu’un fruit de leurs manigances. Les mêmes n’en peuvent plus, Qui espèrent s’en sortir Juste, en vain mêne leur lutte, Mais au bout, paix des redevances Des mères se battent pour un S.M.I.C Alors que pour certains anciens élus on parle de salaire à vie Et s’ils sentent que la colère arrive, Se garde une marge de manœuvre pour nous tenir en joue. Refrain Freestyle...
8.
RER 04:19
Il y a dans le métro et ses rails ce froid qui raille les murailles L’odeur des briques sortie du bagne Les pores qui suintent sous les " bassements " Le bruit des pieds, le claquement des portes et leurs battements La chaleur sous les bras, l’effluve infecte lors des tassements Bouscule une vieille, Pas d’excuse et les places manquent Quand certains cherchent une planque, on se bat pour l’espacement Fleur délicate, un sourire et on chat On passe deux stations comme des tas de cons On rêve et on se mate J’fais comme ces tas de gens Derrière ces vitres qui donnent envie de penser Envie de flancher, tirer l’alarme et tout déclencher Le cœur étanche dans l’ignorance des hommes insensés Y’a comme une faune qui peuple la ville, au cœur du rêve français Métro, bondé A tous les recoins, condés J’entends les signaux grondés Regarde c’qui t’attend Manque pas le train ! Prends ton sac, Et retiens bien, les détails qui composent c’qu’est ton monde et le mien Refrain : Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles, Les grenailles, les cobayes, les chihiteux, la grisaille, Les clochards, les soulards, le pinard, les zonards Les taulards, les repentis, les stars et puis les...(bis) Tous les chemins mènent à Rome ou bien aux Halles Dans les rames y’a l’intégral des prototypes sur les étales Chacun cherche son idéal, attend son heure avant le bal De Vitry ou bien de Marne la vallée On sort la sape Y’a des mecs fâchés des zoulous qui crament des zedous Des punks branchés, des nanas qui braquent les yeux doux Des meufs claquées, des arnaques en trombes, des relous Des types chelou évadés de l’hôpital Dans les postes y’a des watts de rap, des kilos... Mate ! Des fringues tapées, Des mixtapes Regarde sur le quai j’entends des mecs rapper Ca jump-up sur du jumbe, Cool ! Et rien m’stop quand les raclos s’troublent Correspondance ! Parce que les temps sont durs je squatte C’est fou, chaque mur m’a vu trainer ! Au fond d’mes poches des trous RER, métro ou train y’a rien à faire Dans le speed sous la ville je m’enterre Refrain : Y’a des rates à Sarcelles Des pits à Villiers-le-Bel Des lascars aux abords de Creil Des tas d’immeubles dans les champs Des étudiants qui ont pas de paye Des keums qui t’donnent des conseils Des teignent qui s’calment Et près de Fresnes des insouciants qui ont la rage sans barreaux Au cœur de Paris, y’a trop d’ambiances, au sein de la rue Les choses varient Et dans tout ça y’a trop de barrons Fais-y un tour, regarde comment s’écoulent les saisons Doux paraît le printemps quand le ciel reprend ses raisons Opéra ses Maisons Haussmann et ses dames Tous les gens connaissent le charme qu’on aborde à Paname Y’a trop d’extrêmes, c’est limite Trop d’attitudes et mimiques Même dans les fringues on s’imite Au point qu’on en fasse des gimmicks Rimes sur rimes, mon âme est parisienne Le sang coule dans mes veines comme imprégné par la Seine J’navigue en eau trouble et mon kif redouble Quand le rail trace toutes ses courbes
9.
Personne n’est suspect pourtant les corps sont crispés De minute en minute le temps s’étire en suspend Les nerfs lâchent quand le stress est au comble Le décore est sombre L’ambiance est en train de sombrée Le téléphone sonne Personne ne se précipite Derrière la ligne : " vite il faut qu’on sauve mon fils ! " Les larmes parlent et l’âme parle derrière un pâle reflet Les visages pleurent dans la vallée l’odeur les écœure Le sang pisse... " C’est quoi ? " Un maléfice c’est quoi ? Perdre un gosse comme une pensée s’égare sur un toit Un ange passe, tant de questions s’entassent Tant de pensées laissent place à la folie, l’angoisse S’prendre la mort en pleine face, voir s’agiter la masse livide Et le temps qui passe quand vous claque le mot " suicide " Choc, l’auto homicide mutile Le monde est rigide Les rares moments d’existences aimés paraissent invisibles Dis-moi ? La fois où tu frappais sa mère, Est ce que tu pensais que ton fils n’allait rien faire ? Y ’a comme un jour où faut payer Trop souvent oublié Faut poser un pied sur le sol, un genou et prier Y’a peu de place, peu de temps, peu de gens Peu de temps sur la terre pour qu’on vive en enfer ou en guerre Parmi les passants j’eus cette pensée froide Une heure sans sourire est insensée comme une journée fade Refrain : Comme une journée fade (x2) J’sortais des Vallées, Dévalais les marches Affalés dans l’allée, le cœur affolé, Défilaient, des képis portés par des regards froids Bras taillés, pied tendu hors d’un linceul Quoi ? Y’a eu un meurtre ? Certains portaient le deuil et l’effroi Ça paraît classique mais tout ça semblait tragique Soit c’était un crime ou bien la scène intégrée dans un film J’voyais le mal du règne animal Quand les enfants deviennent des hommes Aujourd’hui, les années se comptent en balles Ca faisait étrange, j’te dis Tout comme un ange, La vie partait au ciel dans un boucan S’manifeste l’envie d’crier encore plus fort qu’les pets d’mort Car bêtement ils meurent pour préserver un vêtement Peut-être que Mum, sûrement, à raison Mieux vaut profiter des jours qui font nos saisons ! La lumière planait Le jour venait à sombrer Menottés les poignées sur lesquels le sang s’est fixé Le choc agresse quand l’agresseur affaisse Quand le doigt sur la détente celui-ci décompresse ! Geste peu preste Peu restent insensibles Peu savent que tout est irréversible Parmi les passants j’eus cette pensée froide Une heure sans sourire est insensée comme une journée fade Refrain : Cette femme pleurait sur le parvis S’évadaient des larmes de sa vie Y’avait plus rien à faire, à part l’écouter sans porter d’avis Les hommes partent à force de pleurs et d’émotions De cris et suspicions, De troubles et de scissions Quand chacun s’éloigne, reste le vide d’un corps en reddition Véritable tragédie, marque le poids des jalousies Chaque histoire emporte un prix parce que tout se paye La même règle s’applique à tous, on le sait J’ai vu s’effondrer un homme percuté de plein fouet Fallait lui dire quand le temps venait Laisser la haine quand elle t’habitait La vie est telle quelle, Belle sans qu’on s’berne, Sans qu’on se ken, A croire que tout est dans le terne Veine déveine, Chiennes, putains de chaînes, Qui nous retiennent telles des inhibitions dans nos rapports En conclusion, j’eus cette pensée froide C’était une journée fade !
10.
Hey Papi 03:31
Si tu m’entends c’est qu’y a des claquements de gueules Braquements de têtes, craquements d’aines Des foules à braquer sous mon passe-montagne Lâche mon nom sur les bassements d’air Tâte ton pouls efficacement quand mon rap t’enterre J’lâche un cocktail, une bombe, comme un Black Panther J’suis un résistant du premier acte, un Bach moderne J’dresse un faussé, une barricade, entre toi et ma vie J’viens désosser ton héritage depuis 90 Fais pas ta caille, j’ai vu tes premiers pas Ta mère te torchait quand la FNAC sortait mes premières voix Rends-moi mon pèze mec ! Faut que la foule enfin lui dise de se taire mec ! Fusent trop de balivernes. Tu mérites une paire mec ! Dépose tes plaques, tes baskets, tes Nikes Enlève ta Timex et tes clés quand te braque mon bras Enlève ta chaîne, tes chaussettes, puisque j’arme le mic Fait un pas en arrière parce que j’blague pas ! Refrain Hey papi t’es tout alarmé...larmé Si t’as la frousse attend que j’arme chargé Papi t’as l’air mal barré...barré Tes pires ennuis viennent de prendre forme (x2) Kohndo ce n’est pas qu’une formule underground Rap de caille, rap de bande J’suis l’enfoiré qui vient clash ton gang ! J’tape tes soss et tes potes se rendent J’prends tes fans et t’élargie tant pis ça m’fait rendre Encore une batterie de connard qu’il faut qu’j’déscende Encore une boucherie déguisée quand j’braque les ondes Paumé ! T’as l’air hors phase quand tu rap Mauvais ! J’viens faire racker tous ces bouffons, fait le plein de lovés Yeah ! Trop d’ignorants qui veulent être MC braillent Trop de cailleras reconvertis dans les caves freestylent Trop de bobos jouent les gros bonnets,les princes du mal Tant de faux, de Benni Blanco, dans le paf s’étalent Donc, file le pognon et note mon nom J’veux que la fraîche coule à fond des poches quand j’lâche le ton Camé ! Voici ton maître. Reste exclamé ! Laisse tes fringues et fais demi-tour quand je viens cramer Refrain Tu crois quoi ? Que mon père est patron d’ELITE ? J’ai pas de Suite sur la tête Si j’y arrive c’est par la sueur, alors arrête mec ! J’ai la peur qui m’prends les tripes chaque fin du mois J’ai les crocs qui m’animent et rien ne me coupe la faim Je suis d’la génération del-bor baigné dans l’ardeur Bad derrière un mic j’fais racker tes quarts d’heure Vite lâche un bif Joue les patrons les kings J’taurais Macker d’ici quatre mesures un billet au string Hey papi ! T’es tout alarmé... larmé si t’as la frousse attends que j’arme chargé Papi t’as l’air mal barré... barré Tes pires ennuis viennent de prendre forme Refrain
11.
Refrain Entends ma voix parmi les ombres... KOHNDO Que la pierre révèle ses histoires et que la mémoire du béton s’anime Entends ma voix parmi les ombres... KOHNDO Que les mortels m’entendent, percent le sens que les cloisons répriment Ouvre tes yeux et bois ma voix... KOHNDO L’image heurte les décibels et percent dans le noir de l’abyme Derrière tes peurs, entends ma voix... KOHNDO Quand l’avenir danse en équilibre Destin vers l’horizon, cœur gros, moite Le temps d’un frisson Bras dans le plâtre, les pieds dans le vide, le regard puissant Respire l’adrénaline cœur en rythme Sentir percer la vie, briser ses limites A chaque minute, la jeunesse s’ennuie comme immortelle Et rêve du ciel en équilibre attendant l’envole Prédilection : les journées fades qui l’égaie Ces moments bads qui la pompe Et toutes ces choses qu’elle affronte en masse Laisse faire, puisqu’elle espère Chaque minute force l’âme à devenir experte Egaré sous le toit du monde S’entasse au mètre carré Le bruit des voix qui se manifestent en bas, Nos peurs pensent qu’elle est damnée Les passants regardent et chaque minute tarde Pris dans ses illusions le passé s’extrade Œil fermé voix couvertes et deuil permis Chaque mouvement t’offrait de quoi blêmir Refrain La jeunesse danse dans le rythme des transes, Attend sa chance, Regarde le crépuscule sans que la peur ne s’empare d’elle Le paysage à portée, Le présent la harcèle Les caméras qui pointent, tous ces démons qui parlent d’elle Ses rêves d’hier, querelles familières, Tous ces moments que l’on perd et restent hors porté Derrière, Le passé s’angoisse, la terreur est au maximum L’envie de l’arraisonner et changer d’espace Parmi les badauds, en bas, les manants Le tas de molécules amassé dans le béton reste permanent Un crie vient du ciel, L’issue semble morne et mortelle Destinée cruelle ! Condamnée semble être, La jeunesse reste de marbre Presque au bord du gouffre Maintient ses aptitudes à rêver plus haut loin des habitudes Elle bouleverse son père Le Passé flip errant debout Le Présent stagne et reste sans dessous Refrain Certains cherchent la source quand d’autres perdent la course Et certains laissent leurs doutes quand l’espoir les emporte Elle aimerait planter ses racines pour renforcer sa souche Affronter, penser les blessures que la vie réserve Indécis son frangin stagne, la jeunesse apprécie Personne ne lui demandait de naître à cette fille indocile Personne ne sait ce qu’elle pense, Tous y jettent leur manque Tous y perdent leur santé comme on perd son sens, Loin d’être ignorante, elle cherche à s’enfuire Changer les choses, partir Prendre une bouffée d’air en elle, trouver sa cause et respire. Tête relevée regard au ciel imperturbable, Chaque seconde rendait les gens coupables, Le passé parle tournée vers l’horizon et voit son monde puissant Comme une vallée libérée des tensions Personne ne peut comprendre Y’a juste à le vivre En équilibre sur le toit du monde Perchée, la jeunesse rit
12.
Puisqu’on est seul et que rien ne peut nous venir en aide J’use de mon prestige, prônant l’art pour évoquer ma cause Puisque rien nous représente, puisque tout nous est égal Puisqu’on parle de nos frères, mal tombés sous les balles Puisque j’ai pour liberté de ravaler ma fierté Puisque le monde est tel qu’on a plus rien à perdre et, Puisque le mal de vivre m’imprègne, Dérivent, tous mes frères perdent le fil et percent la ville Quand prêche la guigne, l’Etat se résigne ! Dans les halls, cesse, l’opinion s’est brisée Sans guides de pensées créatives, sensée Des terres arides, Qui peut cultiver l’espoir des sentiers par effet miroir ? La pointe de mon Bic appel à la ligue Faut qu’on représente ! Briser, téléporter, les digues Voire, brûler tous les clichés qui nous empêchent de vivre Dans les cités, nul abrité n’choisi d’être apatride Refrain : Je n’ai qu’un tas de maux. " Represent, represent ! " J’ai juste un tas de maux " Represent, represent ! " (x2) Personne n’est dupe quand le ghetto parle aux assises Si la France est juge Condamné Le verdict sera classique ! Combien prônent le trafic ? Combien prennent parmi les actifs ? Les politiques encaissent les pertes et stigmatisent les natifs, Immigrants d’ailleurs Derrière mon écran, plaintif, j’vois qu’une frange qu’on représente Pourtant j’ai l’alternative Vas-y montre le mal aux racines ! Faut pas qu’j badine ! J’veux des prolos présidents, que la France entière se maquille J’imbibe enfin les ondes Qu’on me bride ou qu’on m’approuve Qu’on me boycott ou qu’on m’ouvre Le paysage me réprouve La télé montre une France qu’est loin d’être celle qu’on trouve C’est juste une connivence de toutes les peurs qu’on ouvre A 20 heures sens la crainte pénétrer l’âme des fourbes Et dans les halls gueulent ceux qui veulent nous voir faire la couv Refrain Témoin d’un système qui s’égare De la politique au mitard, Des transactions qui s’effacent, La banlieue qui clash, Tous marchent aux mêmes sons de cloches, Est pris en naufrage, Montre enfin son vrai visage, La France a banni ma plèbe On a des Bens pleins de nos rêves et plein de nos fièvres On est scellé dans nos destins mais l’accalmie s’achève J’veux voir des DJamel Debbouze princes du prime time Passer sur la une, au douze- treize et qu’on se taise Que les choses changent ! Et ne m’dis pas que je suis trop naïf ! J’reste un repère pour les miens pressentant l’apocalypse Et si t’entends fils ! Des polytechniciens, faut qu’à l’ENA il y ait les nôtre Et qu’on sache d’où l’on vient Qu’on intègre et qu’on montre ! Qu’on élise et qu’on monte ! Qu’on nous représente ! Partout dans les recoins du monde ! Qu’on nous voit dans réussite que portent nos voix Le fruit de notre intellect guidé par la force du doigt Refrain
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Je ne sais plus si c’est ton corps qui me manque le plus ou bien ta voix, Chaque fois que mes yeux se posent, tant je ressens la frustration, L’incrustation d’une forte pression dans mes veines et ma respiration L’éternel regret, Comme un rejet dangereux, J’ai comme l’amère saveur, une glaire Ma gorge se ressert Si c’est mes actes qui viennent à moi S’exprime le contact M’attaque le souvenir d’avoir, un soir, oser chez toi quitter Serais-je à plaindre ? Maintenant chacun de nous à ses fautes Et quand notre hôte décide, j’en paye d’autres Saches que chaque attente augmente mes craintes montent Je compte le temps, celui qui piétine nos cœurs à l’instant donc Dis-toi qu’t’es loin, mais près de moi tu restes là Dans mon âme première, dans l’obscurité ma lumière Refrain Ceux qui quittent le gouffre ont toujours en mémoire Ces jours passés loin d’elle, ces moments loin d’elle On vit dans un monde parallèle loin de ceux qu’on aime Trahi par nos excès nos regrets mais l’on aime "Life is parallel to hell but I must maintain" Ma vision change les trahisons se multiplient. En amitié j’ai été trahi, mais je respire Comme Shakespeare au cours d’une nuit d’été je me transporte Et songe à toi quand le maton j’laisse à la porte Ainsi au début t’étais comme les autres Celle que l’on attrape et jette En fin de compte j’ai bien trop foiré Je sais, mais c’est fini ! En moi j’inscris, Cette promesse marque l’infini Ainsi c’est pour toi qu’je vis, Mon seul bijou, la seule qui joue au premier rang comme mon atout, Eclate les rates et reste fat quand ça se gatte Dans ce monde lointain seule la foi protège l’enfant Embrasse le nôtre à profusion pour pas qu’il manque de ce que j’ai manqué comme jadis d’instants tronqués Refrain : Je rêve des cyprès, des allées plantées Dans lesquelles on s’est tant aimé Sans jamais compter, Sous le ciel voûte étoilée ta peau peu voilée Que nos corps juste affalés Et maintenant je suis seul Dans l’obscurité je m’enivre J’ai que le souvenir, merde ! Douloureux le regret Faut que cesse le délire Dans ce système comme étouffé je vis engouffrer En attendant que viennent me chercher si douce tes pensées Au parloir, tu sais, j’attendrai, Tu viendras encore On ne parlera que de nous et puis on laissera le sort Et bientôt quand je sortirai tu seras près de moi Ensemble, tous, on recommencera et puis on verra Qu’il y a toujours une vie après la prison Inch Allah ! A tous ceux qui attendent encore, ces mots sont pour vous Dédicacés du fond du cœur à ceux qui quittent le flou
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Deux pieds sur terre / Stick to ground Stick to Ground this isn’t fantasy with actors on set Situations in life give you reality checks Past the test of time Mass developed minds after get in line the task is completed obstacles defeated in time Deux pieds sur terre pour garder les repères de mes rêves de môme Mon taf faire que la lumière perce les caves des halls Les veines dopées du bon son font battre mes paumes Quand la réalité ramène tes folies à portée d’homme... Planning is preliminary celebrating secondary Confidence is necessary concentrated commentary Viser loin mais rester précis. Vigilant sans gâcher sa vie Prendre le temps d’écouter l’esprit. Définir où sont ses défis. Fast money, street games, dreams to reach fame C.E.O.’s reach increased gains, use statistics One day you wanna run your own business but never have the time to match your mind to the specifics Chorus Everybody yo stick to ground ! Yo pump that ! Rock that ! stick to ground ! Come on tell hem stick to ground Every body everywhere stick to ground ! Young athlete in high school nice with his game could slam dunk from a fast break your title he’d claim precise with his aim he could block he could handle at the home coming people cheered when he ran through he would dash, steal a pass...shoot a three from half court and score in the last two seconds of the fourth His future was bright and he was living it now. On the five o’clock news so he’s the king of the town He went to celebrate and hit a car drinking thats how he broke his arm and his leg so his visions had drowned stick to ground Chorus Je te parle d’un pote, Chafik , expert en rimes urbaines et trafiques Partisan du moindre effort, rêvant d’harem en Afrique Un gosse, sur l’asphalte à faire tomber les belles go Jusqu’au jour où l’amour l’a pris au piège en un rien de temps C’est dingue frangin tafant pour elle du soir au matin Délaissant ses rêves ses potes et tout ce qui fait son gratin 5 heure du mat il rentre chez lui sur un coup de tête Voit sa femme et un mec allongé cheveux éparpillé Les yeux priant qu’on retienne ses nerfs Attrape un gun, tire bruyant soudain perce dans l’air Je sais que tu sais qu’y a pas de retour à faire Mais quelques soient tes décisions garde les deux pieds sur terre Chorus Set goals but be realistic about your strategy L’avenir se regarde droit dans les yeux sans chercher l’ennemi Always a possibility to make a mistake a masterpiece Pas d’erreur sans parcour, le bonheur : un carrefour Yo. I illustrate vocabulary innovated gradually Constamment en recherche graduelle. J’apprends du visuel Stick to ground when your goals seems to renovate reality Rester les pieds sur terre, garder son energie et réussir Focus with a plan S’élancer dans l’arène Humble yet in command Sans ménager sa peine calm and in control Bien dresser les épaules got a heat made of gold Et ne pas perdre le pôle Vas-y reste cool stop and look T’inquiète pas the time it takes Inutile to learn a lesson car au final Life you waist living in the now and if your visions were to drown the new decisions that you found would be insisting to now stick to ground
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Est-ce que tu te rappelles que rien sur terre ne peut être éternel ? T’as plus d’étincelle, y’a rien qui brille en toi et s’éveille Plus d’innocence et plus d’enfance La fin des temps Son absence t’oblige et laisse en évidence que chaque minute est intense Ressaisis-toi frangin ! Je sais que tu l’aimes mais rien n’est parfait L’amour c’est comme un présent qui s’improvise à l’imparfait C’est ça qui reste derrière nos gestes inutiles Nos larmes nous rendent comme hémophiles quand la douleur nous mutile Y’a rien de pire que fuir l’océan du bonheur Dire qu’hier t’écrivais sur moi pour retranscrire tes joies Inscrits sur mon cœur tout ce qui t’inspire Regarde en moi, vois, comme un frangin chargé d’éclat Je suis ton journal intime une part de toi inscrite au passé Un instant un sentiment fort un moment classé une émotion Une part de toi écrite en chanson Un univers blanc, grisé, un instant figé Refrain : When you ever have a doubt I’ll be there If you need someone to care babe I’ll be there I always be around To hold you down I’ll be there because I care I’ll be there Grandir c’est choisir d’être un homme Regarder en avant comme on pointe un Magnum Savoir où sont ses frères pour en compter la somme Etre prêt à faire des sacrifices sans ultimatum Sans tricher je ne suis qu’un cahier Une part de toi inscrite un jour passé Une partie d’évasion, parfois une profusion de clichés, d’émotions Derrière un Bic j’y vois tes frustrations, Tes piques d’actions, épiques comme tes déclarations Mets-y tes passions, tes états d’âme, tes animations Des moments comme hier à lutter contre l’inflammation Oublie tout ça, écris et vois comment la vie va N’oublie pas ton bras droit Me laisser lire t’as pas le droit ! J’suis à tes heures perdues ta bouffée d’oxygène L’hallucinogène qui t’appelle et t’apaise Zen, Les pages noircies, derrière ton Bic t’es comme à l’abris Le jour et la nuit je viendrai protéger ta vie Refrain : Ta vie c’est " Love story " parfois c’est l’euphorie Encore un rêve torride Pour rencontrer l’âme sœur faut biaiser hein ? Y’a pas de secret faut être attentif Laisse les donc parler, face à moi ce seront des émotifs Les hommes se révèlent et face à moi les femmes se dévoilent Deviennent pâles quand leurs secrets j’étale au monde Y ’a rien de pire que de pénétrer mes songes Dire que s’effondrent leurs rêves quand mon phrasé les plonge Dans leurs révélations Derrière un amant : des tentions Un brin d’attention ! Je recèle ce pouvoir d’être un poison Laisse ! J’aime être sans cesse griffé par tes pensées Ecoute ! Et puis laisse-moi t’encenser Le goût du secret qui m’anime plonge dans l’abîme Ceux ou celles qui osent ouvrir mes bras et me lire Attention je réitère mes vœux Sont salutaires Je serai ta tombe, Muet, ton frère silencieux, Dors en paix ! Refrain
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Bad Trip 03:24
Couleur évanescente aux marques de naissance Toutes mes résistances proviennent de mon arborescence Triste adolescent cherchant l’issue Produit du siècle où mon attitude défie les rues D’humeur suspecte, j’ère entre terre et vapeur illusoire Au bord de la folie et porte l’alcoolisme Evoque la folie du monde Plus je marche et plus je stress comme Bond Se dressent trop de blondes Sens la taffe qui m’inonde et me baffe Les rues m’obsèdent quand les luminaires éclates Quand la nuit s’insinue au sein des rues Bienvenu, Mates, Qui me parle ? Bienvenu dans le traquenard Vide, ma tête bas la mesure et défini un traque morbide Regard opaque, sentiment d’être insupporté Juste banni par les yeux déportés Les têtes s’animent, mouvements bêtes de panique Têtes tragiques, dans mes yeux métalliques Le feux j’porte, s’croisent les yeux s’frottent Dans les cris s’mèle l’émotion Et les têtes s’cognent Refrain : Dance floor, comme au bal des croque-morts (Bad trip, juste un bad trip) Dance floor, j’vais faire bouger les croque-morts Dance floor, faut que je berce les croque-morts (Bad trip) Qui peux m’stopper ? J’vais t’bouffer Choppe un marc de café et vois ton avenir comme l’encre couler Comme la soude je shoot et dessoude, Un mec je coupe Si t’écoute c’que foutent mes balles sur la tempe secoue Et laisse tacher le vulgaire papier mâché Absorbe mes élans et viens boire c’que j’crache, enfoiré ! Mon casque lâche des basses mates et chaque note ponctue une tragédie Retour hémorragique sur l’avenue Trop oppressé donc je catalyse Comme on banalise le meurtre, trop peu j’analyse J’suis qu’un tas de nerfs enragé par le stress Défini mon karma par la peste et déteste les règles du jeu Reçois toute l’émotion d’un aveu pieu, Ressens l’ambiance car elle me reflète bien Elle est ... Refrain J’suis dans la rue, les sirènes avalent le silence Même en détournant la face J’suis qu’un produit de l’opulence Dans la folie douce mes rêves m’entraînent J’écris mes trips Percutant l’réel, un battement de tête me transperce Schizophrénie syncope en plein jour dérive Houleux est mon terrain d’aventure J’suis qu’une énigme J’écrase mes pas, tatoue mon nom dans la chaire Dévale la réalité dans un axe brutale Le monde m’entrave S’accroche mes rêves à ma descente L’enfer est mon écran Faut qu’j’me lève et qu’on décampe Ma console, éteins mon bazar et mon pack de coke Faut qu’je laisse derrière mon score, c’est glauque ! Personne ne sait, personne ne s’imagine J’ai planqué dans mon froc un Glock à portée de mon calibre... Refrain
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Mes doigts se crispent sur du papier se braquent L’étau se ferme Je me sens épié dans un guêpier Se contracte mon cou se serre Je suis en danger dans la faune électrique des villes En civil, je porte en ma couleur l’exil d’Afrique Origine polyglotte, parlant toutes les rues Adaptable, c’est dans mon camouflage que j’analyse et transmets le câble Paranoïaque notable Dans mes étapes je capte C’est la vérité à basse échelle que je transmets Fat adapte mon uniforme au décor Note les comportements Chaque ville offre pléthore d’hommes sous compartiments J’suis qu’un zulu pour les uns donc un polygame Même en cravate se déclenche l’alarme Minimise pas l’impact Mon calligraphe le marque L’opinion perd son tact quand elle perd contact L’histoire est gravée sur ma poitrine Je reste la victime sur l’échelle planétaire Cent millions des miens se mutinent. Refrain : I got so much trouble on my mind refuse to lose I got so much trouble on my mind (x2) C’est comme une guerre qui s’opère et transpire sur fox et CNN L’état de l’empire face à la peur d’la montée criminelle Mes craintes sont pires Facteurs de stress aux flux criminogènes J’vais pas te mentir J’me sens en danger dans ces Etats Une barbe transforme en terroriste, en membre du FIS Un jeu de ficelles que l’on tire qui mène un peuple aux abysses De la fièvre née la diphtérie De la colère à, L’hystérie conditionne une époque où le vice est en pack Faut pas etre black ou muslim, feuj, rebeu Déprime si t’as choisi d’être honnête dans les nations du crime Assume ta différence, Bâtis ta France et montre qui tu peux devenir, Sans haine, sans honte, et puis affronte, Le monde qui t’entoure est peuplé de tourment La misère a dépassé les villes du tiers monde L’ écart se creuse explosant comme une vulgaire bombe Quand sur nos édifices la froideur des hivers tombe Refrain : Se connecte à mon index, à mon bras, De la main, mon dialecte par le mic rejoint mon palet Bas le crâne et prend l’intellect par le biais d’un jeu d’intérêt Tout un réseau prend le relais sans éveiller, même effrayer toute une nation Mis sous hypnose, qui ose ? Qui prône épouser tout un système ? Mon regard décortique le monde et reste idem Même si j’ai l’air extreme Qu’on abolisse même la thune que l’Afrique noire doit Que l’Europe se penche sur ses lacunes ! Je demeure suspect Reste à prouver les faits... Suis-je un activiste qui persiste ? Ou bien le préfet D’une marge mis au silence, qui veut le respect ? C’est la France d’en bas qui parle Celle qui marche crispée ! J’veux l’abolition des privilèges Habilité, Je ne suis qu’un rêveur loin des sacrilèges à militer Mon rap s’adapte défend ma cause et reste apte Prêt à prendre les armes, franchir du quotidien le cap
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Un Idéal 03:56
Refrain : When I look at the world It fills me with sorrow Darling here come a time when ... Everybody’s lying Tout commence en bas des tours sur l’asphalte froid glacé Aux pieds des bâtiments, gosses rejetés, sans-papiers, Boule de nerf déçu Test de gang reçu Au premier prix de vol, jamais serré au Prisu, Bref aperçu du monde où je vivais plein de stress Tu connais la rue, ses règles, ses épisodes sans vertu, hein ? Combien de gars bracelets aux poing partis déjà pour rien La tête basse rentrée, les épaules arquées ? Dédié à tous les gars dans l’ombre qui comptent les jours en galère A toutes les familles qui, quand même, gardent le courage Persévère et garde la tête haute devant le juge Refuser l’oppression ! Face à la peine rejeter la scission Exception L’argent qu’on gagne sans moindre effort Y’a pas de refuge derrière un Sav’ qui s’évapore A ceux qui savent ce que valent les sacrifices d’un diplôme Braves celles qui rêvent de fuir la poisse et ses caves Gris azur des cités Adrénaline derrière un voile Ce que t’emmagasines je le sors sous forme de récital, Un idéal on cherche juste pour éviter les flammes Trouver la force afin de briser le charme Refrain En moi la grisaille imprègne ma mélanine noire sur les murailles Et saigne, baigne la peur dans mes veines parce que mes frangins s’éteignent Peloton d’exécution sur les murs règne L’espoir daigne attendre que l’envie nous prenne De partir loin des halls et changer les rôles Briser les chaînes et chasser les peines qui nous frôlent Coller à la peau froide l’odeur du bitume Poisse vêtue d’amertume Pertes que l’on exhume Caler à la rue, on attend que les jours passent Car le voile qui nous talque les yeux marque nos états d’anxieux Seul, on cherche le salut les trafics On fuit tout ce qu’on aime car la peine est la suite logique Les pièges s’agrègent nos volontés s’éteignent Nos larmes sont des cierges que nos drames détiennent Un idéal on cherche tous pour éviter les flammes Trouver la force afin de briser le charme Refrain On trouve le salut dans nos prières même éphémères On évacue les sueurs nos peurs violant les ténèbres Certains appellent l’état de grâce au rendez-vous Quand des tas de garces témoignent que ce monde est rendu fou Comme un miroir on mate nos écrans le soir Plié en deux, nos mains vers le ciel et vers dieu Brise le mur du son pour rompre le silence Comme moi, dans les ombres d’autres agissent, bougent en freelance Ne jamais perdre le cap, garder son axe, Quand loin des fautes, sous peine de taxes, on vous saute Les sales gosses fraudent, les insolents rôdent, Et personne s’en soucis au point que deviennent chaudes, Les aires de jeux se transforment en air de guerre Sauve le peu qui reste avant que nos peurs deviennent fauves ! Un idéal on cherche juste pour éviter les flammes Trouver la force afin de briser le charme

about

Deux Pieds sur Terre / Stick to Ground is Kohndo's second solo album, it features Grammy nominated singer Dwele, as well as Detroit's Slum Village, Insight, and 20Syl (Hocus Pocus). Originally released with a DVD (still available in stores).

BIOGRAPHY:

KOHNDO's recording career began at 19 yrs. old as a part of LA CLIQUA, an influential French Hip-Hop group. With the now certified classic "CONÇU POUR DURER", released in 1995 through Arsenal Records, he offered a glimpse of his incredible writing skills and style. He then participated in various label projects including "ARSENAL : REPRÉSENTE LE VRAI HIP-HOP" (1996) and ROCCA "ENTRE DEUX MONDES" (1997).

After leaving La Cliqua in 1998, Kohndo renewed himself, getting a buzz by multiplying projects and onstage performances. In 1999, he eventually released his first solo project entitled "PRÉLUDE À L'ODYSSÉE". When asked about the nature of his creative process, he explains that he wants to offer the public "...an authentic Hip-Hop, with mature subjects while keeping the energy of the streets."

KOHNDO completed his trilogy by releasing two additional EP's, that, once and for all, established him as a solo artist: "JUNGLE BOOGIE" (2000) and "J'ENTENDS LES SIRÈNES" (2001). Well-received and critically-acclaimed, each one of KOHNDO’s releases seemed to blow a breath of fresh air into a French rap scene saturated with unnecessary violence and fake gangsters.

In early 2003, he released "TOUT EST ÉCRIT" (ASCETIC MUSIC), his first solo album, licensed through Nocturne. Armed with an artistic vision strengthened by 10 years of hard work, KOHNDO delivered a recollection of "urban poetry" with welcome hints of soul and jazz. Grateful for the public interest, KOHNDO then released "BLIND TEST", a compilation of his first EP's and some exclusive material announcing his new album "DEUX PIEDS SUR TERRE / STICK TO GROUND", released, in France, in 2006 on Greenstone Records.

On this new album, it's alongside Boston rapper, INSIGHT, and Detroit’s very own DWELE and SLUM VILLAGE that KOHNDO showcases unlimited talent. Partly produced in Detroit, "DEUX PIEDS SUR TERRE / STICK TO GROUND", is the bridge between KOHNDO's Parisian universe and a New York Hip-Hop spirit that he often refers to as "Roots". Mixing reflection, Hip-Hop energy, and soul sensitivity, Kohndo has been spotted opening for US artists such as MASTA ACE, EDO G (at Nouveau Casino), TALIB KWELI, MOBB DEEP (La Scène Bastille) and Soul legend: ISAAC HAYES (RIP) at the Olympia.

KOHNDO unites, offering common ground for diverse audiences: From specialised magazines to general press, from purists to newcomers, from experts to newbies...

Sometimes acting as radio host ("Bienvenue chez Ouam"), a slammer, or a soul music expert (Soul Venture column "Real Mag"), KOHNDO, thanks to the depth of his lyrics, an undeniable swing, and a clear vision of the world that surrounds him, takes the listener to the heart of quality music.

credits

released April 15, 2006

Executive Producers: Yolse Bandaogo, Amine Bouziane, Kohndo Assogba.
Photography: Stéphanie Solinas.
Artwork: BenGee (www.straightstreet.fr).
Copyright 2006 Greenstone Records.

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kohndo Paris, France

Co-fondateur de La Cliqua.
KoHndo represente le rap conscient, mélodique fait dans l'amour de l'art.
Avec cinq albums solo depuis 2003 il a son actif de nombreuses collaborations telles que : Nekfeu, Abd al Malik, Oxmo Puccino, Hocus Pocus, Fred Wesley, Dwele ou Slum Village,
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