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Prélude / Relax ya Mind
01:00
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L'antidote
03:57
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Alors à ce qu’il paraît, on voudrait m’enterrer sans rien dire ?
A peine merci écrit au stylo noir sur une carte !
Ce n’est pas le talent qui fait vendre tout le monde sait ça !
Tout le monde sait ça, hein ?
Tout le monde pressent
Qu’il y a peu de place pour du rap et du bon
Pour des vibes et du son classe
Des nases et des cons !
J’mets les bouchées doubles fièrement,
Claque vraiment
Depuis que je manipule le mic, je suis trop haïs...
Tu sens mon algorithme ?
Mon art du beat, menace le rythme
Menace tes rites
Tu réalises que j’arme vite.
Tu piges ?
Mate ! Burin en main j’brise les wacks !
Et dans le tas, sache que Kohndo squatte les bacs de nouveau
Original dans un style interminable
J’enterre tes fables
J’suis pour le mouve un grain de sable
Tu parles !
J’viens foutre le boxon au sein des maisons
Tu perds la raison
J’suis l’antidote par résurrection forte
Colporte mille ragots sur moi...File !
J’reviens renforcé dans le style
Refrain :
Jette ton bras dans les airs
Et enfin apprécie mon savoir faire !
Que les frères dans la place
Que les sœurs dans la place
Jettent leur bras en l’air et crient oh yeah !
(x2)
Damn !
Dis a tes foutus dj que j’en rien à foutre de tous leur bling bling
Fuck tous leurs AV8 !
J’suis vrai !
Dis leur à tous que j’suis de retour pour un match
S’ils daignent défier, ils sauront c’qu’est la peur venu d’un clash
Voici, le black messie
Le crack briseur de " MC tache "
Le Pacman
Le microphophage au funk parisien
J’vais t’punir et virer tous ces virus
Virer tous ces minus quand ma voix répend le cirrus !
Y’a plus de typhus
Trop teigneux...Comme Jee à Toulouse
Baby I refuse to lose
V’la l’original, le seul, le vrai
L’unique prince du Bic
Le mec rare. L’éthique au cœur gravée Yo !
J’ai la rime urbaine
Incrusté dans le pavé
J’laisse baver les travs quand leur bouche odore le navet
Médicale frappe chirurgicale
Pâle visage animale sale
J’ai l’âme immortelle, sans dec !
T’as déjà perdu quand ma voix ne retentie plus
Reste à l’affût mec !
Travaille ou bien tue !
Fini
Encore un moment d’émotion s’te plait
J’reviens après ça. Pour toi j’ai encore un couplet
Refrain
3 heures du mat c’est la ligne d’urgence de mon téléphone
Faut sauver notre business !
Putain attends j’m’actionne !
J’enfile mes Nikes, prends mon sac,
Mon cuire et mon mic
Envoi le beat et j’serais au top
Trop high Comme Dany Dan
Billancoureur style
Comme un buveur " fly "
J’rentre en titubant
Et shoot les punks qui bavent à Sky
Papa style !
Comme Zoxea j’ai la technique
Magnifie le beat ma voix défie les lois du fric
C’est KOH ! nettoyeur pour les clashs
Si les décibels crachent, c’est qu’j’accompli ma tâche !
J’suis en place pour mon unité
J’suis prêt à lutter
Derrière un mic même sans Arsenal j’te fourni les balles
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3. |
D'un Mot à l'Autre
03:55
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J’habite un monde où tant d’hypocrisie règne
Où une lettre transforme un pote en une pute hors de contrôle
Où la télé joue son rôle et donc on flippe des flics
Où les autres se défient et puis les mecs se méfient
Comme on porte nos peurs au cœur, le collier de nos colères
La peur qu’inspirent nos pairs emporte nos pleurs
La calomnie mine nos mouvements les larmes arment
Contre l’amertume le mal calme nos tourments
Y’a qu’un pas entre pair et changer la lettre nous fait haïr
Tant de moyen de perdre qu’au point de se pendre, on peut faillir
Combien suivent ma pensée ?
D’un môme à l’homme y’a juste un " h " à changer
La rue nous fourni tant d’épreuve qu’on ose à peine
Chanter compter nos coups de gueule
Nos coups de veines sont des coups de gèle
Si ça te gêne ajoute une lettre
Etre devient étirer
Tu vois mon concept ?
Si peu de lettres viennent à nous faire chan-G.
Refrain
C’est sûr que je mélange des lettres comme des couleurs en tournant
Tant de syllabes que le sens échappe aux yeux sans rouge vif
C’est sûr que tu t’imagines qu’il n’y a pas de sens...
Et pourtant, c’est mon territoire que peint ma plume en dix fois plus grand
Ecoute, entends, perçois ça !
Juste... attends, comprends, et dis-moi si j’ai tord ou quoi ...
Ecoute, entends, perçois moi !
Juste... attends, comprends et dis-moi si j’ai tord.
Là où j’habite entre l’ordure et l’ordre une lettre nuance
Entre la violence et nous, le désordre nous pousse à la guerre
Entre les keufs et nos kifs bien des codes sont durs à capter
Je me fous de la BAC avec un Bic au cas où je reste planté
Vis ma vie bien loin des pubs et des clubs
Loin des pubs et des puces
Dans les bus dans de la ville
Entre les stops et les potes
Là où j’habite y’a tout un dil-M
Les gars sont loin d’être fid-L
Dans ce milieu qui t’M ?
Et si j’alterne en modifiant les mots que j’expose
De la vie on passe au vice tu vois bien que tout explose
Les filles sont folles et les frères sont rares
Si t’es morte de rire à peine une glaire de la gloire te sépare
Certaine veulent aimer d’autres rament à crever
Dans mes vers côtoie le remoud que mes mots peuvent porter
Une syllabe introduit une nuance parmi les mots
Modifiant la structure qui nous pousse à la faute.
Refrain
De nos blocks à nos dreads
Du stress à nos tresses
Des locks jusqu’aux strasses
Tous on rêve d’avoir
Des millions sur notre compte en banque, des tickets à gratter
La télé nous promet la vie qu’on s’échine à rater
Etrange analogie on s’imagine qu’on jouie
L’argent c’est pas la partie juste une carte qu’on joue
Un rêve qu’on génère.
Il arrive même qu’on prenne des barres
Mis sur les " s " des dollars qu’on aime à prendre
On passe d’un mot à l’autre d’un bizness à un autre
D’un bar à un restau juste une carte que l’on saute
Affranchi un mot qu’on n’a pas peur de franchir
Comme passer d’un mur à l’autre sans avoir à réfléchir
Refrain
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4. |
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Mon sex-appeal les rend spasmophiles
Quand elles craquent c’est pour évacuer les ondes nocives
Elles veulent du rêve parce qu’elles crèvent de vivre et souhaitent sourire
Un homme qui les aime, posé, qui même délire
Quand elle danse sur les dancefloors, posé sans même faire, un peu de zèle,
Bénitson corps tout par sa gestuelle
Elle souhaite s’évader loin des toxiques
Sauter sur la piste de danse pour oublier tout ce qui la soûle et chante
Plus que tout, elle rêve d’un mec,
Aimer sans avoir à souffrir pour perdre la tête
Elle en a marre de son taf, du reste, faut qu’elle s’éclate
Elle veut qu’on l’aime, qu’on l’écoute, la flatte ou qu’on l’épate
Refrain
Dis moi t’aurais pas oublié de rêver
Si t’as pas l’temps regarde là quand elle danse
C’est vrai !
Dis moi t’aurais pas oublié de rêver ?
Y’a qu’elle qui compte sur la piste
Elle a la classe quand elle kif (X2)
Les femmes d’aujourd’hui veulent des mecs qu’on la Tech
Elle rêvent de torses bombés, des pec’, du plomb dans la tête
Cessent d’être love depuis qu’elles payent et tiennent à l’oseille
Attendent un prince qui les emmène et pourtant s’plaignent ?
Elles aiment être belles parce que sexy
Légères sans être flexibles,
Douces quand elles s’exhibent et félines quand elles respirent
Avec un pas suave elle extasie tout mon espace
Sous les projos, super classe
Elle a le profil certifié
Le corps qui laisse pétrifié
Le goût pour les excès
L’amour pour le vérifier.
Elle danse sur la piste et fait kiffer les types
Elle a la classe sur le rythme
Quitte le sol et brille
Cales toi, cames toi
Touche pas, mais régales toi
Reste calme ou rêve d’elle, sinon décale-toi
Cales toi, cames toi
Touche pas, mais régales toi
Reste calme ou rêve d’elle, sinon décale-toi
Refrain :
Yeah, she the type trying to live in the life,
Feeling the vibe, disco’s, endless nights
The emphasize to get mo, she’s something, she’s nice
Been doing her own thing, she don’t need your advice
She be lookin at dudes like "you talking to me ?"
Catch her all up in a zone dawg feeling the beat
Chillin in seats located in da V-ida-P
Probly see her wit her girl holding exotic drinks
She want a nigga like me, crisp kicks is Nike,
Wth a pimp could fit Slick Rick and Ice T
She loves how the pants sag and wish we would truly bond,
So she could palm a Gucci and Luis Vuitton handbag
Look, I know her game
She threw a chance in tha fire, beside you’d never be flyer than Superman
Lois Lane
You dealing with a boss outta Detroit not yo everyay guy
I’m sunshine in a gray sky. Ok, ma ?
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5. |
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J’attends le faiseur de pluie on m’a dit qu’il viendrait me voir
Il doit nettoyer nos vies et puis la saleté des trottoirs
J’attends qu’il daigne se lever. Ce gros feignant prend son temps
Et moi dans mon quartier, tout seul, j’attends perdu sur un banc
La télé m’annonçait du chaud. Chaque été brûle dans nos blocs
Entre la pierre et la chaux les frangins rougissent et débloquent
J’attends le faiseur de pluie. Hier j’ai manqué mon but
Posté à l’angle de la rue je crains qu’il ne soit pas venu
Ici les gens n’y croient pas les anges ont la poussière mais pas d’ailes
Personne ne croit qu’un espoir mène au septième ciel
J’suis qu’un con de plus, mon frère me dit que j’attends le déluge
J’empile les ans comme des lustres dit qu’le bon dieu m’gruge
Trop hautes mes aspirations, trop basse mon agitation
Je vis dans mes contradictions et manque d’imagination
Le faiseur de pluie ?... Savoir si demain viendra ?
Les rêves qui hantaient mes nuits me disent : " ne l’attends pas ! "
Je ne suis qu’un faiseur de rêve, demain n’a plus d’importance
Mes mots ont perdu leur sève, je ressens ma vie sous substances
J’attends le faiseur pluie qu’il ressuscite enfin mes racines
Perdu dans la nuit j’attends qu’il me fasse l’effet de la morphine.
Refrain
C’est moi que t’attends fils ? Hein hein !
En dilettante assis tu persistes... hein hein !
les ruelles sombres ici ont l’air triste... hein hein !
t’attends les signes regarde encore j’suis... hein hein !
Paraît que c’est moi que t’attends fils ?... Hein hein !
En dilettante assis tu persiste... hein hein !
Les ruelles sombres ici ont l’air triste.. hein hein !
t’attends les signes regarde encore j’suis... hein hein !
Qu’ai je vraiment à offrir ? Le faiseur de pluie prends nos cœurs
Il vient balayer nos vies s’accapare nos craintes et nos peurs
Les transforme en nuage. Regarde le ciel indique ses présages
J’suis sur un rivage perdu dans l’horizon des cages
C’est la pierre qui parle
Hier encore j’ai vu des hommes je t’assure
En uniforme... Bien sûr
Brûler des sommes astronomiques hein ?
Au comptoir anémique.
L’alcool imprégné dans mes veines j’voudrais être amnésique
Y’a rien à faire ici on perd son temps au profit du vent
Personne ne tremble et dans l’obstination on flambe
Y’a pas de fumée sans shit. Peu de larmes sans qu’un splif crame
Y’a peu de femme qu’on aime et trop d’elles ont vu le drame
J’attends depuis qu’on m’annonce sa venue son heure
La sécheresse de mon cœur m’oblige à prendre des vapeurs
Trop disent que je suis perdu. Peu sont convaincu
Qu’il passera par mon squatte j’suis qu’un tox mis sous perfu !
J’attends le faiseur de pluie j’attends qu’il vienne
Qu’il m’illumine dans c’dilemme !
Ref
T’attends le faiseur et ce depuis de nombreuses années
Ton espoir est tellement fané. Dis, saurais-tu le reconnaître ?
Saurais-tu voir son visage dans cette nuée d’âmes en peine
Dans ces regards qui te refoulent tous comme dénuée d’amour
Panne,
Panne dans vos cœurs comme une panne épidémique et
Traversent les pores de vos peaux, vous séparent, vous dynamitent.
Y’a comme un flou qui a fini par vous rendre fou
Comme une douleur alcoolisée qui a fini par vous rendre soûl
Regarde autour, jette un œil derrière les tours
Vois le monde sous un nouveau jour,
Car je suis ton faiseur de pluie.
Quels sont tes souhaits les plus chers ?... hein hein !
Réfléchis bien !
Tu dis que le bon dieu te gruge et c’est le gâchis que tu maintiens ?
Regarde où elle pouvait t’aimer le bordel que t’as semé
Repenses-y quand les nuits s’étirent lentement sans que vienne le sommeil
Tu possèdes ce qu’il manque à d’autre et tu voudrais bien ce qu’ils ont
La violence de la nuit te berce dans l’univers d’un schizo
Tu cherches une oasis dans le désert
C’est dans ton cœur qu’elle existe
Réserve un peu de sève pour que tes rêves résistent, fils
Faiseur de pluie on peu tous l’être pour quelqu’un
Après le sursaut t’appartient
T’inquiète le destin fera le reste !
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6. |
Microphoné Sans Holster
03:35
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Enfiles tes Tims boots, mon rap respire la jungle urbaine
J’ai le phrasé bien adapté pour les Timberlands
Mon rap tue les ego, ma voix tue les nigga’
Chaque impact envoi, transmet, le niveau
Si t’es apte, prends mon mic et donc plaque le
Si t’es cap prends ta claque ou bien braque le
Chaque particule de mes textes troue tes testicules
Le test est ridicule, ma voix t’apporte la canicule
Tu veux un beat ?
Attends, balance un hit !
Ou faut qu’j’ kick ?
J’te montre comme on fait donc kif
Haute magnitude mes pulsions heurtent les bootlegs
Le vinyle agresse,
Ma voix fait peur aux pitbulls
Tous gesticulent une vulgaire question d’habitude
Les têtes bien souvent capitulent
Le danger c’est ce que j’inocule
Les nases pullulent, la pilule est amère
Je ne suis qu’un b-boy microphoné, sans holster
Refrain :
Dédicace aux vrais gangsters
J’suis qu’un B-Boy microphoné sans holster (x4)
Je t’interpelle
Il est tant de changer de scénario
Récris le script
Dans ma rue y’a pas d’impresario
Tu joues la star mais t’es coincé jusqu’au plexus
Mon style est le symbole perçant tes rêves de Lexus
Qui reste face au monument, qui teste ?
Mon blaze décape ta tronche et défonce en finesse
Mon taf décrasse tes bronches et défie ta jeunesse
Mille et une façons de crever l’instrumental
En voici une pour t’éclater de façon monumentale
Voici mon pugilat, ma voix s’éveille acapela
Parfumant l’air, traversant l’atmosphère des favelas
En direct, j’appel à brûler,
Marquer, l’assassinat
Encore un fou sur mon katana
Encore et un trou marque un Batiman
Refrain :
Soundboy ! v’la le retour du mc
Tout le monde prie, quand mon microphone vibre
L’arme parle au talent quand mes cordes vocales crépitent
Juste ressent la basse, en pleine extase et prends le beat
Explose le bordel !
Tant de pseudo criminel
Confondant le mic avec le manche d’un Opinel
Conbien manquent du minimum d’esprit, donc endorment ?
Jouent les travestis quand sans les potes y’a plus personne ?
Trop m’blasent, trainent en liberté
Vois cette corde au bout mic pour ta puberté
Faut qu’tu ressuscite la place après que mon verbe l’ait tué
Tant que je décapite le beat tu sais c’que vaut le respect
One-two tu sais ce que vaut le respect !
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7. |
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C’est pas la rue qui gouverne, mais le roi et ses vassaux.
Pendant que certains mettent le couvert, les autres se goinfrent allègrement,
Posent les pieds sur la table, s’étonnent que le peuple grogne pour réclamer sa part
Qu’importe, tant que les sondages montent
Et que le R.M.I baisse, question d’économie
Alors que les salaires des ministres augmentent.
Ils veulent faire culpabiliser les immigrants de leurs ex-colonies
Les voix de l’O.M.C comptent plus que celles de l’O.N.U.
Quand les chômeurs en fin de droit demeurent dans l’attente
Les mecs se vendent dans des meetings pour un quinquennat,
Une sérénade organisée par ces diplômés de l’E.N.A
Se battent même pour le pouvoir quitte à faire de la France une épave
Et classer sans suite les dossiers pouvant les rendre inéligibles
Notre cher Président ne se présente pas devant le juge,
S’accroche à ses privilèges
Et le dilemme,
C’est que le 1er homme de l’Etat et loin d’être l’exemple idéal ...
Refrain :
Faut qu’on leur dise ENZ
Faut qu’on leur dise KOHNDO (x3)
" Faut des ministres dans les cages pour écoper la merde "
Le K.O.H se moque du monde de RAFFARIN !
Quand je m’évertue à vivre, mes choix se font un par un
Chaque minute m’imprime,
M’oblige et me rend agressif
Les forces de l’ordre répriment tant que les jeunes deviennent dépressifs
Si monte la canicule, mes peurs s’articulent,
Se désarticulent nos corps ne sont plus que des matricules
Cotise encore la Sécu mais meurt en paix sans écus
D’autre veulent y croire mais je reste embarqué par mon vécu
Seul le cash compte et rien sans lui se monte,
Rien ne se passe donc au point d’être poussé sur la faute,
Passer sur la faute, pressé sur la faute
Voir ses portes sauter par les huissiers,
Rien à foutre !
Je suis à l’affût d’un monde en quête d’air pur
Cherchant des repères que rien ne me procure
Chaque minute m’oblige à trouver d’autres sphères
Pour faire face aux coups bas, faut jamais trop se plaindre
A terme trouve une issue
J’en crève au point de geindre,
Peine au point de rendre,
A peine de quoi m’pendre,
Coûte que coûte j’reste embarqué sur la liste
Si bien que mes déboires persistent.
Refrain
Qu’on juge SARKOZY, CHEVENEMENT
Mate les événements !
Chacun sait ce que font tous les grands dans les clans
Les caisses noircies du pouvoir
Le FN est son miroir,
Funambule, chacun sur la corde attend son ivoire
Tous au même compte, à côté des mêmes pompes à côté des mêmes comtes,
Fréquenter les mêmes pontes
Joue de la même trompe face aux journaleux se montrent,
Dans les dîners,
Mêmes joutes sur les ondes donc :
Arrêtons d’être dupe
La peur qu’ils nous inculquent, pour atteindre les mêmes buts,
N’est qu’un fruit de leurs manigances.
Les mêmes n’en peuvent plus,
Qui espèrent s’en sortir
Juste,
en vain mêne leur lutte,
Mais au bout, paix des redevances
Des mères se battent pour un S.M.I.C
Alors que pour certains anciens élus on parle de salaire à vie
Et s’ils sentent que la colère arrive,
Se garde une marge de manœuvre pour nous tenir en joue.
Refrain
Freestyle...
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8. |
RER
04:19
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Il y a dans le métro et ses rails ce froid qui raille les murailles
L’odeur des briques sortie du bagne
Les pores qui suintent sous les " bassements "
Le bruit des pieds, le claquement des portes et leurs battements
La chaleur sous les bras, l’effluve infecte lors des tassements
Bouscule une vieille,
Pas d’excuse et les places manquent
Quand certains cherchent une planque, on se bat pour l’espacement
Fleur délicate, un sourire et on chat
On passe deux stations comme des tas de cons
On rêve et on se mate
J’fais comme ces tas de gens
Derrière ces vitres qui donnent envie de penser
Envie de flancher, tirer l’alarme et tout déclencher
Le cœur étanche dans l’ignorance des hommes insensés
Y’a comme une faune qui peuple la ville, au cœur du rêve français
Métro, bondé
A tous les recoins, condés
J’entends les signaux grondés
Regarde c’qui t’attend
Manque pas le train !
Prends ton sac,
Et retiens bien, les détails qui composent c’qu’est ton monde et le mien
Refrain :
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles,
Les grenailles, les cobayes, les chihiteux, la grisaille,
Les clochards, les soulards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...(bis)
Tous les chemins mènent à Rome ou bien aux Halles
Dans les rames y’a l’intégral des prototypes sur les étales
Chacun cherche son idéal, attend son heure avant le bal
De Vitry ou bien de Marne la vallée
On sort la sape
Y’a des mecs fâchés des zoulous qui crament des zedous
Des punks branchés, des nanas qui braquent les yeux doux
Des meufs claquées, des arnaques en trombes, des relous
Des types chelou évadés de l’hôpital
Dans les postes y’a des watts de rap, des kilos...
Mate ! Des fringues tapées,
Des mixtapes
Regarde sur le quai j’entends des mecs rapper
Ca jump-up sur du jumbe, Cool !
Et rien m’stop quand les raclos s’troublent
Correspondance !
Parce que les temps sont durs je squatte
C’est fou, chaque mur m’a vu trainer !
Au fond d’mes poches des trous
RER, métro ou train y’a rien à faire
Dans le speed sous la ville je m’enterre
Refrain :
Y’a des rates à Sarcelles
Des pits à Villiers-le-Bel
Des lascars aux abords de Creil
Des tas d’immeubles dans les champs
Des étudiants qui ont pas de paye
Des keums qui t’donnent des conseils
Des teignent qui s’calment
Et près de Fresnes des insouciants qui ont la rage sans barreaux
Au cœur de Paris, y’a trop d’ambiances, au sein de la rue
Les choses varient
Et dans tout ça y’a trop de barrons
Fais-y un tour, regarde comment s’écoulent les saisons
Doux paraît le printemps quand le ciel reprend ses raisons
Opéra ses Maisons
Haussmann et ses dames
Tous les gens connaissent le charme qu’on aborde à Paname
Y’a trop d’extrêmes, c’est limite
Trop d’attitudes et mimiques
Même dans les fringues on s’imite
Au point qu’on en fasse des gimmicks
Rimes sur rimes, mon âme est parisienne
Le sang coule dans mes veines comme imprégné par la Seine
J’navigue en eau trouble et mon kif redouble
Quand le rail trace toutes ses courbes
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9. |
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Personne n’est suspect pourtant les corps sont crispés
De minute en minute le temps s’étire en suspend
Les nerfs lâchent quand le stress est au comble
Le décore est sombre
L’ambiance est en train de sombrée
Le téléphone sonne
Personne ne se précipite
Derrière la ligne : " vite il faut qu’on sauve mon fils ! "
Les larmes parlent et l’âme parle derrière un pâle reflet
Les visages pleurent dans la vallée l’odeur les écœure
Le sang pisse...
" C’est quoi ? "
Un maléfice c’est quoi ?
Perdre un gosse comme une pensée s’égare sur un toit
Un ange passe, tant de questions s’entassent
Tant de pensées laissent place à la folie, l’angoisse
S’prendre la mort en pleine face, voir s’agiter la masse livide
Et le temps qui passe quand vous claque le mot " suicide "
Choc, l’auto homicide mutile
Le monde est rigide
Les rares moments d’existences aimés paraissent invisibles
Dis-moi ?
La fois où tu frappais sa mère,
Est ce que tu pensais que ton fils n’allait rien faire ?
Y ’a comme un jour où faut payer
Trop souvent oublié
Faut poser un pied sur le sol, un genou et prier
Y’a peu de place, peu de temps, peu de gens
Peu de temps sur la terre pour qu’on vive en enfer ou en guerre
Parmi les passants j’eus cette pensée froide
Une heure sans sourire est insensée comme une journée fade
Refrain :
Comme une journée fade (x2)
J’sortais des Vallées,
Dévalais les marches
Affalés dans l’allée, le cœur affolé,
Défilaient, des képis portés par des regards froids
Bras taillés, pied tendu hors d’un linceul
Quoi ?
Y’a eu un meurtre ?
Certains portaient le deuil et l’effroi
Ça paraît classique mais tout ça semblait tragique
Soit c’était un crime ou bien la scène intégrée dans un film
J’voyais le mal du règne animal
Quand les enfants deviennent des hommes
Aujourd’hui, les années se comptent en balles
Ca faisait étrange, j’te dis
Tout comme un ange,
La vie partait au ciel dans un boucan
S’manifeste l’envie d’crier encore plus fort qu’les pets d’mort
Car bêtement ils meurent pour préserver un vêtement
Peut-être que Mum, sûrement, à raison
Mieux vaut profiter des jours qui font nos saisons !
La lumière planait
Le jour venait à sombrer
Menottés les poignées sur lesquels le sang s’est fixé
Le choc agresse quand l’agresseur affaisse
Quand le doigt sur la détente celui-ci décompresse !
Geste peu preste
Peu restent insensibles
Peu savent que tout est irréversible
Parmi les passants j’eus cette pensée froide
Une heure sans sourire est insensée comme une journée fade
Refrain :
Cette femme pleurait sur le parvis
S’évadaient des larmes de sa vie
Y’avait plus rien à faire, à part l’écouter sans porter d’avis
Les hommes partent à force de pleurs et d’émotions
De cris et suspicions,
De troubles et de scissions
Quand chacun s’éloigne, reste le vide d’un corps en reddition
Véritable tragédie, marque le poids des jalousies
Chaque histoire emporte un prix parce que tout se paye
La même règle s’applique à tous, on le sait
J’ai vu s’effondrer un homme percuté de plein fouet
Fallait lui dire quand le temps venait
Laisser la haine quand elle t’habitait
La vie est telle quelle,
Belle sans qu’on s’berne,
Sans qu’on se ken,
A croire que tout est dans le terne
Veine déveine,
Chiennes, putains de chaînes,
Qui nous retiennent telles des inhibitions dans nos rapports
En conclusion, j’eus cette pensée froide
C’était une journée fade !
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10. |
Hey Papi
03:31
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Si tu m’entends c’est qu’y a des claquements de gueules
Braquements de têtes, craquements d’aines
Des foules à braquer sous mon passe-montagne
Lâche mon nom sur les bassements d’air
Tâte ton pouls efficacement quand mon rap t’enterre
J’lâche un cocktail, une bombe, comme un Black Panther
J’suis un résistant du premier acte, un Bach moderne
J’dresse un faussé, une barricade, entre toi et ma vie
J’viens désosser ton héritage depuis 90
Fais pas ta caille, j’ai vu tes premiers pas
Ta mère te torchait quand la FNAC sortait mes premières voix
Rends-moi mon pèze mec !
Faut que la foule enfin lui dise de se taire mec !
Fusent trop de balivernes. Tu mérites une paire mec !
Dépose tes plaques, tes baskets, tes Nikes
Enlève ta Timex et tes clés quand te braque mon bras
Enlève ta chaîne, tes chaussettes, puisque j’arme le mic
Fait un pas en arrière parce que j’blague pas !
Refrain
Hey papi t’es tout alarmé...larmé
Si t’as la frousse attend que j’arme chargé
Papi t’as l’air mal barré...barré
Tes pires ennuis viennent de prendre forme (x2)
Kohndo ce n’est pas qu’une formule underground
Rap de caille, rap de bande
J’suis l’enfoiré qui vient clash ton gang !
J’tape tes soss et tes potes se rendent
J’prends tes fans et t’élargie tant pis ça m’fait rendre
Encore une batterie de connard qu’il faut qu’j’déscende
Encore une boucherie déguisée quand j’braque les ondes
Paumé ! T’as l’air hors phase quand tu rap
Mauvais !
J’viens faire racker tous ces bouffons, fait le plein de lovés
Yeah !
Trop d’ignorants qui veulent être MC braillent
Trop de cailleras reconvertis dans les caves freestylent
Trop de bobos jouent les gros bonnets,les princes du mal
Tant de faux, de Benni Blanco, dans le paf s’étalent
Donc, file le pognon et note mon nom
J’veux que la fraîche coule à fond des poches quand j’lâche le ton
Camé ! Voici ton maître.
Reste exclamé !
Laisse tes fringues et fais demi-tour quand je viens cramer
Refrain
Tu crois quoi ? Que mon père est patron d’ELITE ?
J’ai pas de Suite sur la tête
Si j’y arrive c’est par la sueur, alors arrête mec !
J’ai la peur qui m’prends les tripes chaque fin du mois
J’ai les crocs qui m’animent et rien ne me coupe la faim
Je suis d’la génération del-bor baigné dans l’ardeur
Bad derrière un mic j’fais racker tes quarts d’heure
Vite lâche un bif
Joue les patrons les kings
J’taurais Macker d’ici quatre mesures un billet au string
Hey papi !
T’es tout alarmé... larmé
si t’as la frousse attends que j’arme chargé
Papi t’as l’air mal barré... barré
Tes pires ennuis viennent de prendre forme
Refrain
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11. |
Sur le Toit du Monde
04:30
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Refrain
Entends ma voix parmi les ombres... KOHNDO
Que la pierre révèle ses histoires et que la mémoire du béton s’anime
Entends ma voix parmi les ombres... KOHNDO
Que les mortels m’entendent, percent le sens que les cloisons répriment
Ouvre tes yeux et bois ma voix... KOHNDO
L’image heurte les décibels et percent dans le noir de l’abyme
Derrière tes peurs, entends ma voix... KOHNDO
Quand l’avenir danse en équilibre
Destin vers l’horizon, cœur gros, moite
Le temps d’un frisson
Bras dans le plâtre, les pieds dans le vide, le regard puissant
Respire l’adrénaline cœur en rythme
Sentir percer la vie, briser ses limites
A chaque minute, la jeunesse s’ennuie comme immortelle
Et rêve du ciel en équilibre attendant l’envole
Prédilection : les journées fades qui l’égaie
Ces moments bads qui la pompe
Et toutes ces choses qu’elle affronte en masse
Laisse faire, puisqu’elle espère
Chaque minute force l’âme à devenir experte
Egaré sous le toit du monde
S’entasse au mètre carré
Le bruit des voix qui se manifestent en bas,
Nos peurs pensent qu’elle est damnée
Les passants regardent et chaque minute tarde
Pris dans ses illusions le passé s’extrade
Œil fermé voix couvertes et deuil permis
Chaque mouvement t’offrait de quoi blêmir
Refrain
La jeunesse danse dans le rythme des transes,
Attend sa chance,
Regarde le crépuscule sans que la peur ne s’empare d’elle
Le paysage à portée,
Le présent la harcèle
Les caméras qui pointent, tous ces démons qui parlent d’elle
Ses rêves d’hier, querelles familières,
Tous ces moments que l’on perd et restent hors porté
Derrière,
Le passé s’angoisse, la terreur est au maximum
L’envie de l’arraisonner et changer d’espace
Parmi les badauds, en bas, les manants
Le tas de molécules amassé dans le béton reste permanent
Un crie vient du ciel,
L’issue semble morne et mortelle
Destinée cruelle !
Condamnée semble être,
La jeunesse reste de marbre
Presque au bord du gouffre
Maintient ses aptitudes à rêver plus haut loin des habitudes
Elle bouleverse son père
Le Passé flip errant debout
Le Présent stagne et reste sans dessous
Refrain
Certains cherchent la source quand d’autres perdent la course
Et certains laissent leurs doutes quand l’espoir les emporte
Elle aimerait planter ses racines pour renforcer sa souche
Affronter, penser les blessures que la vie réserve
Indécis son frangin stagne, la jeunesse apprécie
Personne ne lui demandait de naître à cette fille indocile
Personne ne sait ce qu’elle pense,
Tous y jettent leur manque
Tous y perdent leur santé comme on perd son sens,
Loin d’être ignorante, elle cherche à s’enfuire
Changer les choses, partir
Prendre une bouffée d’air en elle, trouver sa cause et respire.
Tête relevée regard au ciel imperturbable,
Chaque seconde rendait les gens coupables,
Le passé parle tournée vers l’horizon et voit son monde puissant
Comme une vallée libérée des tensions
Personne ne peut comprendre
Y’a juste à le vivre
En équilibre sur le toit du monde
Perchée, la jeunesse rit
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12. |
Qui nous Représente?
03:58
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Puisqu’on est seul et que rien ne peut nous venir en aide
J’use de mon prestige, prônant l’art pour évoquer ma cause
Puisque rien nous représente, puisque tout nous est égal
Puisqu’on parle de nos frères, mal tombés sous les balles
Puisque j’ai pour liberté de ravaler ma fierté
Puisque le monde est tel qu’on a plus rien à perdre et,
Puisque le mal de vivre m’imprègne,
Dérivent, tous mes frères perdent le fil et percent la ville
Quand prêche la guigne, l’Etat se résigne !
Dans les halls, cesse, l’opinion s’est brisée
Sans guides de pensées créatives, sensée
Des terres arides,
Qui peut cultiver l’espoir des sentiers par effet miroir ?
La pointe de mon Bic appel à la ligue
Faut qu’on représente !
Briser, téléporter, les digues
Voire, brûler tous les clichés qui nous empêchent de vivre
Dans les cités, nul abrité n’choisi d’être apatride
Refrain :
Je n’ai qu’un tas de maux.
" Represent, represent ! "
J’ai juste un tas de maux
" Represent, represent ! " (x2)
Personne n’est dupe quand le ghetto parle aux assises
Si la France est juge
Condamné
Le verdict sera classique !
Combien prônent le trafic ?
Combien prennent parmi les actifs ?
Les politiques encaissent les pertes et stigmatisent les natifs,
Immigrants d’ailleurs
Derrière mon écran, plaintif, j’vois qu’une frange qu’on représente
Pourtant j’ai l’alternative
Vas-y montre le mal aux racines !
Faut pas qu’j badine !
J’veux des prolos présidents, que la France entière se maquille
J’imbibe enfin les ondes
Qu’on me bride ou qu’on m’approuve
Qu’on me boycott ou qu’on m’ouvre
Le paysage me réprouve
La télé montre une France qu’est loin d’être celle qu’on trouve
C’est juste une connivence de toutes les peurs qu’on ouvre
A 20 heures sens la crainte pénétrer l’âme des fourbes
Et dans les halls gueulent ceux qui veulent nous voir faire la couv
Refrain
Témoin d’un système qui s’égare
De la politique au mitard,
Des transactions qui s’effacent,
La banlieue qui clash,
Tous marchent aux mêmes sons de cloches,
Est pris en naufrage,
Montre enfin son vrai visage,
La France a banni ma plèbe
On a des Bens pleins de nos rêves et plein de nos fièvres
On est scellé dans nos destins mais l’accalmie s’achève
J’veux voir des DJamel Debbouze princes du prime time
Passer sur la une, au douze- treize et qu’on se taise
Que les choses changent !
Et ne m’dis pas que je suis trop naïf !
J’reste un repère pour les miens pressentant l’apocalypse
Et si t’entends fils !
Des polytechniciens, faut qu’à l’ENA il y ait les nôtre
Et qu’on sache d’où l’on vient
Qu’on intègre et qu’on montre !
Qu’on élise et qu’on monte !
Qu’on nous représente !
Partout dans les recoins du monde !
Qu’on nous voit dans réussite que portent nos voix
Le fruit de notre intellect guidé par la force du doigt
Refrain
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13. |
Un Monde Parallèle
03:37
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Je ne sais plus si c’est ton corps qui me manque le plus ou bien ta voix,
Chaque fois que mes yeux se posent, tant je ressens la frustration,
L’incrustation d’une forte pression dans mes veines et ma respiration
L’éternel regret,
Comme un rejet dangereux,
J’ai comme l’amère saveur, une glaire
Ma gorge se ressert
Si c’est mes actes qui viennent à moi
S’exprime le contact
M’attaque le souvenir d’avoir, un soir, oser chez toi quitter
Serais-je à plaindre ?
Maintenant chacun de nous à ses fautes
Et quand notre hôte décide, j’en paye d’autres
Saches que chaque attente augmente mes craintes montent
Je compte le temps, celui qui piétine nos cœurs à l’instant donc
Dis-toi qu’t’es loin, mais près de moi tu restes là
Dans mon âme première, dans l’obscurité ma lumière
Refrain
Ceux qui quittent le gouffre ont toujours en mémoire
Ces jours passés loin d’elle, ces moments loin d’elle
On vit dans un monde parallèle loin de ceux qu’on aime
Trahi par nos excès nos regrets mais l’on aime
"Life is parallel to hell but I must maintain"
Ma vision change les trahisons se multiplient.
En amitié j’ai été trahi, mais je respire
Comme Shakespeare au cours d’une nuit d’été je me transporte
Et songe à toi quand le maton j’laisse à la porte
Ainsi au début t’étais comme les autres
Celle que l’on attrape et jette
En fin de compte j’ai bien trop foiré
Je sais, mais c’est fini !
En moi j’inscris,
Cette promesse marque l’infini
Ainsi c’est pour toi qu’je vis,
Mon seul bijou, la seule qui joue au premier rang comme mon atout,
Eclate les rates et reste fat quand ça se gatte
Dans ce monde lointain seule la foi protège l’enfant
Embrasse le nôtre à profusion pour pas qu’il manque de ce que j’ai manqué
comme jadis d’instants tronqués
Refrain :
Je rêve des cyprès, des allées plantées
Dans lesquelles on s’est tant aimé
Sans jamais compter,
Sous le ciel voûte étoilée ta peau peu voilée
Que nos corps juste affalés
Et maintenant je suis seul
Dans l’obscurité je m’enivre
J’ai que le souvenir, merde !
Douloureux le regret
Faut que cesse le délire
Dans ce système comme étouffé je vis engouffrer
En attendant que viennent me chercher si douce tes pensées
Au parloir, tu sais, j’attendrai,
Tu viendras encore
On ne parlera que de nous et puis on laissera le sort
Et bientôt quand je sortirai tu seras près de moi
Ensemble, tous, on recommencera et puis on verra
Qu’il y a toujours une vie après la prison
Inch Allah !
A tous ceux qui attendent encore, ces mots sont pour vous
Dédicacés du fond du cœur à ceux qui quittent le flou
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14. |
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Deux pieds sur terre / Stick to ground
Stick to Ground this isn’t fantasy with actors on set
Situations in life give you reality checks
Past the test of time Mass developed minds after get in line
the task is completed obstacles defeated in time
Deux pieds sur terre pour garder les repères de mes rêves de môme
Mon taf faire que la lumière perce les caves des halls
Les veines dopées du bon son font battre mes paumes
Quand la réalité ramène tes folies à portée d’homme...
Planning is preliminary celebrating secondary
Confidence is necessary concentrated commentary
Viser loin mais rester précis. Vigilant sans gâcher sa vie
Prendre le temps d’écouter l’esprit. Définir où sont ses défis.
Fast money, street games, dreams to reach fame
C.E.O.’s reach increased gains, use statistics
One day you wanna run your own business
but never have the time to match your mind to the specifics
Chorus
Everybody yo stick to ground !
Yo pump that ! Rock that ! stick to ground !
Come on tell hem stick to ground
Every body everywhere stick to ground !
Young athlete in high school nice with his game
could slam dunk from a fast break your title he’d claim
precise with his aim he could block he could handle
at the home coming people cheered when he ran through
he would dash, steal a pass...shoot a three from half court and
score in the last two seconds of the fourth
His future was bright and he was living it now.
On the five o’clock news so he’s the king of the town
He went to celebrate and hit a car drinking thats how
he broke his arm and his leg so his visions had drowned
stick to ground
Chorus
Je te parle d’un pote, Chafik , expert en rimes urbaines et trafiques
Partisan du moindre effort, rêvant d’harem en Afrique
Un gosse, sur l’asphalte à faire tomber les belles go
Jusqu’au jour où l’amour l’a pris au piège en un rien de temps
C’est dingue frangin tafant pour elle du soir au matin
Délaissant ses rêves ses potes et tout ce qui fait son gratin
5 heure du mat il rentre chez lui sur un coup de tête
Voit sa femme et un mec allongé cheveux éparpillé
Les yeux priant qu’on retienne ses nerfs
Attrape un gun, tire bruyant soudain perce dans l’air
Je sais que tu sais qu’y a pas de retour à faire
Mais quelques soient tes décisions garde les deux pieds sur terre
Chorus
Set goals but be realistic about your strategy
L’avenir se regarde droit dans les yeux sans chercher l’ennemi
Always a possibility to make a mistake a masterpiece
Pas d’erreur sans parcour, le bonheur : un carrefour
Yo. I illustrate vocabulary innovated gradually
Constamment en recherche graduelle. J’apprends du visuel
Stick to ground when your goals seems to renovate reality
Rester les pieds sur terre, garder son energie et réussir
Focus with a plan
S’élancer dans l’arène
Humble yet in command
Sans ménager sa peine
calm and in control
Bien dresser les épaules
got a heat made of gold
Et ne pas perdre le pôle
Vas-y reste cool
stop and look
T’inquiète pas
the time it takes
Inutile
to learn a lesson
car au final
Life you waist
living in the now and if your visions were to drown the new
decisions that you found would be insisting to now
stick to ground
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15. |
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Est-ce que tu te rappelles que rien sur terre ne peut être éternel ?
T’as plus d’étincelle, y’a rien qui brille en toi et s’éveille
Plus d’innocence et plus d’enfance
La fin des temps
Son absence t’oblige et laisse en évidence que chaque minute est intense
Ressaisis-toi frangin !
Je sais que tu l’aimes mais rien n’est parfait
L’amour c’est comme un présent qui s’improvise à l’imparfait
C’est ça qui reste derrière nos gestes inutiles
Nos larmes nous rendent comme hémophiles quand la douleur nous mutile
Y’a rien de pire que fuir l’océan du bonheur
Dire qu’hier t’écrivais sur moi pour retranscrire tes joies
Inscrits sur mon cœur tout ce qui t’inspire
Regarde en moi, vois, comme un frangin chargé d’éclat
Je suis ton journal intime une part de toi inscrite au passé
Un instant un sentiment fort un moment classé une émotion
Une part de toi écrite en chanson
Un univers blanc, grisé, un instant figé
Refrain :
When you ever have a doubt
I’ll be there
If you need someone to care babe
I’ll be there
I always be around
To hold you down
I’ll be there because I care
I’ll be there
Grandir c’est choisir d’être un homme
Regarder en avant comme on pointe un Magnum
Savoir où sont ses frères pour en compter la somme
Etre prêt à faire des sacrifices sans ultimatum
Sans tricher je ne suis qu’un cahier
Une part de toi inscrite un jour passé
Une partie d’évasion, parfois une profusion de clichés, d’émotions
Derrière un Bic j’y vois tes frustrations,
Tes piques d’actions, épiques comme tes déclarations
Mets-y tes passions, tes états d’âme, tes animations
Des moments comme hier à lutter contre l’inflammation
Oublie tout ça, écris et vois comment la vie va
N’oublie pas ton bras droit
Me laisser lire t’as pas le droit !
J’suis à tes heures perdues ta bouffée d’oxygène
L’hallucinogène qui t’appelle et t’apaise
Zen,
Les pages noircies, derrière ton Bic t’es comme à l’abris
Le jour et la nuit je viendrai protéger ta vie
Refrain :
Ta vie c’est " Love story " parfois c’est l’euphorie
Encore un rêve torride
Pour rencontrer l’âme sœur faut biaiser hein ?
Y’a pas de secret faut être attentif
Laisse les donc parler, face à moi ce seront des émotifs
Les hommes se révèlent et face à moi les femmes se dévoilent
Deviennent pâles quand leurs secrets j’étale au monde
Y ’a rien de pire que de pénétrer mes songes
Dire que s’effondrent leurs rêves quand mon phrasé les plonge
Dans leurs révélations
Derrière un amant : des tentions
Un brin d’attention !
Je recèle ce pouvoir d’être un poison
Laisse !
J’aime être sans cesse griffé par tes pensées
Ecoute !
Et puis laisse-moi t’encenser
Le goût du secret qui m’anime plonge dans l’abîme
Ceux ou celles qui osent ouvrir mes bras et me lire
Attention je réitère mes vœux
Sont salutaires
Je serai ta tombe,
Muet, ton frère silencieux,
Dors en paix !
Refrain
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16. |
Bad Trip
03:24
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Couleur évanescente aux marques de naissance
Toutes mes résistances proviennent de mon arborescence
Triste adolescent cherchant l’issue
Produit du siècle où mon attitude défie les rues
D’humeur suspecte, j’ère entre terre et vapeur illusoire
Au bord de la folie et porte l’alcoolisme
Evoque la folie du monde
Plus je marche et plus je stress comme Bond
Se dressent trop de blondes
Sens la taffe qui m’inonde et me baffe
Les rues m’obsèdent quand les luminaires éclates
Quand la nuit s’insinue au sein des rues
Bienvenu,
Mates,
Qui me parle ?
Bienvenu dans le traquenard
Vide, ma tête bas la mesure et défini un traque morbide
Regard opaque, sentiment d’être insupporté
Juste banni par les yeux déportés
Les têtes s’animent, mouvements bêtes de panique
Têtes tragiques, dans mes yeux métalliques
Le feux j’porte, s’croisent les yeux s’frottent
Dans les cris s’mèle l’émotion
Et les têtes s’cognent
Refrain :
Dance floor, comme au bal des croque-morts
(Bad trip, juste un bad trip)
Dance floor, j’vais faire bouger les croque-morts
Dance floor, faut que je berce les croque-morts
(Bad trip)
Qui peux m’stopper ? J’vais t’bouffer
Choppe un marc de café et vois ton avenir comme l’encre couler
Comme la soude je shoot et dessoude,
Un mec je coupe
Si t’écoute c’que foutent mes balles sur la tempe secoue
Et laisse tacher le vulgaire papier mâché
Absorbe mes élans et viens boire c’que j’crache, enfoiré !
Mon casque lâche des basses mates et chaque note ponctue une tragédie
Retour hémorragique sur l’avenue
Trop oppressé donc je catalyse
Comme on banalise le meurtre, trop peu j’analyse
J’suis qu’un tas de nerfs enragé par le stress
Défini mon karma par la peste et déteste les règles du jeu
Reçois toute l’émotion d’un aveu pieu,
Ressens l’ambiance car elle me reflète bien
Elle est ...
Refrain
J’suis dans la rue, les sirènes avalent le silence
Même en détournant la face
J’suis qu’un produit de l’opulence
Dans la folie douce mes rêves m’entraînent
J’écris mes trips
Percutant l’réel, un battement de tête me transperce
Schizophrénie syncope en plein jour dérive
Houleux est mon terrain d’aventure
J’suis qu’une énigme
J’écrase mes pas, tatoue mon nom dans la chaire
Dévale la réalité dans un axe brutale
Le monde m’entrave
S’accroche mes rêves à ma descente
L’enfer est mon écran
Faut qu’j’me lève et qu’on décampe
Ma console, éteins mon bazar et mon pack de coke
Faut qu’je laisse derrière mon score, c’est glauque !
Personne ne sait, personne ne s’imagine
J’ai planqué dans mon froc un Glock à portée de mon calibre...
Refrain
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17. |
So Much Trouble
03:39
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Mes doigts se crispent sur du papier se braquent
L’étau se ferme
Je me sens épié dans un guêpier
Se contracte mon cou se serre
Je suis en danger dans la faune électrique des villes
En civil, je porte en ma couleur l’exil d’Afrique
Origine polyglotte, parlant toutes les rues
Adaptable, c’est dans mon camouflage que j’analyse et transmets le câble
Paranoïaque notable
Dans mes étapes je capte
C’est la vérité à basse échelle que je transmets
Fat adapte mon uniforme au décor
Note les comportements
Chaque ville offre pléthore d’hommes sous compartiments
J’suis qu’un zulu pour les uns donc un polygame
Même en cravate se déclenche l’alarme
Minimise pas l’impact
Mon calligraphe le marque
L’opinion perd son tact quand elle perd contact
L’histoire est gravée sur ma poitrine
Je reste la victime sur l’échelle planétaire
Cent millions des miens se mutinent.
Refrain :
I got so much trouble on my mind refuse to lose
I got so much trouble on my mind (x2)
C’est comme une guerre qui s’opère et transpire sur fox et CNN
L’état de l’empire face à la peur d’la montée criminelle
Mes craintes sont pires
Facteurs de stress aux flux criminogènes
J’vais pas te mentir
J’me sens en danger dans ces Etats
Une barbe transforme en terroriste, en membre du FIS
Un jeu de ficelles que l’on tire qui mène un peuple aux abysses
De la fièvre née la diphtérie
De la colère à,
L’hystérie conditionne une époque où le vice est en pack
Faut pas etre black ou muslim, feuj, rebeu
Déprime si t’as choisi d’être honnête dans les nations du crime
Assume ta différence,
Bâtis ta France et montre qui tu peux devenir,
Sans haine, sans honte, et puis affronte,
Le monde qui t’entoure est peuplé de tourment
La misère a dépassé les villes du tiers monde
L’ écart se creuse explosant comme une vulgaire bombe
Quand sur nos édifices la froideur des hivers tombe
Refrain :
Se connecte à mon index, à mon bras,
De la main, mon dialecte par le mic rejoint mon palet
Bas le crâne et prend l’intellect par le biais d’un jeu d’intérêt
Tout un réseau prend le relais sans éveiller, même effrayer toute une nation
Mis sous hypnose, qui ose ?
Qui prône épouser tout un système ?
Mon regard décortique le monde et reste idem
Même si j’ai l’air extreme
Qu’on abolisse même la thune que l’Afrique noire doit
Que l’Europe se penche sur ses lacunes !
Je demeure suspect
Reste à prouver les faits...
Suis-je un activiste qui persiste ?
Ou bien le préfet
D’une marge mis au silence, qui veut le respect ?
C’est la France d’en bas qui parle
Celle qui marche crispée !
J’veux l’abolition des privilèges
Habilité,
Je ne suis qu’un rêveur loin des sacrilèges à militer
Mon rap s’adapte défend ma cause et reste apte
Prêt à prendre les armes, franchir du quotidien le cap
|
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18. |
Un Idéal
03:56
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Refrain :
When I look at the world
It fills me with sorrow
Darling here come a time when ...
Everybody’s lying
Tout commence en bas des tours sur l’asphalte froid glacé
Aux pieds des bâtiments, gosses rejetés, sans-papiers,
Boule de nerf déçu
Test de gang reçu
Au premier prix de vol, jamais serré au Prisu,
Bref aperçu du monde où je vivais plein de stress
Tu connais la rue, ses règles, ses épisodes sans vertu, hein ?
Combien de gars bracelets aux poing partis déjà pour rien
La tête basse rentrée, les épaules arquées ?
Dédié à tous les gars dans l’ombre qui comptent les jours en galère
A toutes les familles qui, quand même, gardent le courage
Persévère et garde la tête haute devant le juge
Refuser l’oppression !
Face à la peine rejeter la scission
Exception
L’argent qu’on gagne sans moindre effort
Y’a pas de refuge derrière un Sav’ qui s’évapore
A ceux qui savent ce que valent les sacrifices d’un diplôme
Braves celles qui rêvent de fuir la poisse et ses caves
Gris azur des cités
Adrénaline derrière un voile
Ce que t’emmagasines je le sors sous forme de récital,
Un idéal on cherche juste pour éviter les flammes
Trouver la force afin de briser le charme
Refrain
En moi la grisaille imprègne ma mélanine noire sur les murailles
Et saigne, baigne la peur dans mes veines parce que mes frangins s’éteignent
Peloton d’exécution sur les murs règne
L’espoir daigne attendre que l’envie nous prenne
De partir loin des halls et changer les rôles
Briser les chaînes et chasser les peines qui nous frôlent
Coller à la peau froide l’odeur du bitume
Poisse vêtue d’amertume
Pertes que l’on exhume
Caler à la rue, on attend que les jours passent
Car le voile qui nous talque les yeux marque nos états d’anxieux
Seul, on cherche le salut les trafics
On fuit tout ce qu’on aime car la peine est la suite logique
Les pièges s’agrègent nos volontés s’éteignent
Nos larmes sont des cierges que nos drames détiennent
Un idéal on cherche tous pour éviter les flammes
Trouver la force afin de briser le charme
Refrain
On trouve le salut dans nos prières même éphémères
On évacue les sueurs nos peurs violant les ténèbres
Certains appellent l’état de grâce au rendez-vous
Quand des tas de garces témoignent que ce monde est rendu fou
Comme un miroir on mate nos écrans le soir
Plié en deux, nos mains vers le ciel et vers dieu
Brise le mur du son pour rompre le silence
Comme moi, dans les ombres d’autres agissent, bougent en freelance
Ne jamais perdre le cap, garder son axe,
Quand loin des fautes, sous peine de taxes, on vous saute
Les sales gosses fraudent, les insolents rôdent,
Et personne s’en soucis au point que deviennent chaudes,
Les aires de jeux se transforment en air de guerre
Sauve le peu qui reste avant que nos peurs deviennent fauves !
Un idéal on cherche juste pour éviter les flammes
Trouver la force afin de briser le charme
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kohndo Paris, France
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Avec cinq albums solo depuis 2003 il a son actif de nombreuses collaborations telles que : Nekfeu, Abd al Malik, Oxmo Puccino, Hocus Pocus, Fred Wesley, Dwele ou Slum Village,
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